{"id":12315,"date":"2023-12-17T22:47:10","date_gmt":"2023-12-17T21:47:10","guid":{"rendered":"https:\/\/ecclesiola.fr\/?post_type=ctc_sermon&p=12315"},"modified":"2023-12-18T22:49:11","modified_gmt":"2023-12-18T21:49:11","slug":"homelie-3eme-dimanche-de-lavent-b","status":"publish","type":"ctc_sermon","link":"https:\/\/ecclesiola.fr\/multimedia\/homelie-3eme-dimanche-de-lavent-b\/","title":{"rendered":"Hom\u00e9lie – 3\u00e8me dimanche de l’Avent – B"},"content":{"rendered":"
Chers fr\u00e8res et s\u0153urs, chers amis, nous voici parvenus au 3e dimanche du Temps de l\u2019avent. C\u2019est toujours une \u00e9tape un peu particuli\u00e8re, dans la mesure o\u00f9 ce dimanche-l\u00e0 retentit de mani\u00e8re tr\u00e8s insistante une invitation \u00e0 se r\u00e9jouir. Comme une anticipation \u00e0 la joie que nous laisserons \u00e9clater bient\u00f4t lorsque nous c\u00e9l\u00e8brerons la Nativit\u00e9 du Sauveur. Cette invitation \u00e0 la joie ne va pas n\u00e9cessairement de soi. Par les temps qui courent, c\u2019est peut-\u00eatre davantage l\u2019inqui\u00e9tude et une forme de gravit\u00e9 qui nous habiteraient. Et pourtant, cette invitation \u00e0 la joie, nous sommes vraiment invit\u00e9s \u00e0 la recevoir et, d\u2019un certain point de vue, \u00e7a se comprend assez bien si on repense \u00e0 ce qu\u2019est substantiellement le temps de l\u2019avent.<\/p>\n
On a d\u00e9j\u00e0 eu l\u2019occasion d\u2019essayer de le dire \u2014 \u00e0 d\u00e9faut d\u2019y parvenir parfaitement \u2014 d\u2019essayer de caract\u00e9riser ce temps. Et une premi\u00e8re chose que l\u2019on peut faire, c\u2019est dire ce qu\u2019il n\u2019est pas. Il n\u2019est pas une attente, il n\u2019est pas l\u2019attente de quelque chose qui serait encore purement et simplement \u00e0 venir, en avant de nous. Si on voulait caract\u00e9riser ce temps, il me semble qu\u2019il vaudrait mieux parler d\u2019un mouvement int\u00e9rieur. Mouvement int\u00e9rieur qui nous porte \u00e0 la rencontre de, non pas quelque chose de purement et simplement \u00e0-venir<\/em>, mais qui est en train aussi de venir \u00e0 notre rencontre.\u00a0 Pour le dire encore autrement : nous sommes porteurs d\u2019un d\u00e9sir, d\u2019un d\u00e9sir de salut, d\u2019un d\u00e9sir de s\u00e9curit\u00e9, d\u2019un d\u00e9sir de vie, de vie pleine et enti\u00e8re, et nous faisons constamment l\u2019exp\u00e9rience de l\u2019adversit\u00e9. C’est-\u00e0-dire que ce d\u00e9sir, non seulement il est difficile \u00e0 r\u00e9aliser, \u00e0 exaucer, mais m\u00eame il est combattu, de quelque mani\u00e8re il est min\u00e9 voire peut nous sembler compromis par tellement de circonstances de notre existence.<\/p>\n Et ce qui a muri au c\u0153ur\u00a0 du peuple d\u2019 Isra\u00ebl, qui faisait cette m\u00eame exp\u00e9rience, c\u2019est l\u2019attente d\u2019un Sauveur, le d\u00e9sir d\u2019un Salut. Un Salut qui viendrait n\u00e9cessairement de Dieu, mais par quel canaux ? cela reste toujours \u00e0 d\u00e9couvrir. Nous sommes porteurs du m\u00eame d\u00e9sir de Salut et, surtout, de Sauveur. Et ce Salut, nous savons qu\u2019il n\u2019est pas purement et simplement en aval de nous, il vient d\u00e9j\u00e0 \u00e0 notre rencontre. Dans les conditions historiques qui sont les n\u00f4tres nous l\u2019avons d\u00e9j\u00e0 re\u00e7u en la personne du Seigneur J\u00e9sus. Simplement, ce que nous faisons l\u00e0, concr\u00e8tement, maintenant, en nous pr\u00e9parant \u00e0 c\u00e9l\u00e9brer ce No\u00ebl 2023, ce que nous essayons de faire c\u2019est de nous mettre en condition pour exp\u00e9rimenter de quelque mani\u00e8re \u00e0 neuf<\/em> ce Salut perp\u00e9tuellement donn\u00e9. Aussi bien, nous r\u00e9activons notre esp\u00e9rance, nous nous re-mobilisons int\u00e9rieurement pour aller au-devant de ce Sauveur qui vient, qui est toujours en train de venir, qui est toujours \u00e0 l\u2019\u0153uvre dans nos existences.<\/p>\n Ce Sauveur, il a un proph\u00e8te majeur dans le Nouveau Testament, quelqu’un qui l\u2019annonce. Et vous l\u2019avez bien entendu dans la bouche m\u00eame de Jean. Jean ne se contente pas d\u2019annoncer un absent qui serait purement et simplement \u00e0-venir. <\/em>Il annonce bel et bien quelqu’un qui est d\u00e9j\u00e0 l\u00e0, mais qui est inaper\u00e7u. Et d\u2019ailleurs il y a une crainte : celle d\u2019\u00eatre pris justement pour Celui qui vient. Aussi quand on lui demande qui il est, il commence par dire qui il n\u2019est pas : il n\u2019est pas le Christ, il n\u2019est pas celui qui apporte le Salut, il n\u2019est pas le Sauveur. Il lui revient seulement de le d\u00e9signer. Il le d\u00e9signera comme Lumi\u00e8re, il le d\u00e9signera comme Celui qui vient porter un bapt\u00eame autrement plus grand que celui que Jean lui-m\u00eame peut donner : non pas simplement un bapt\u00eame d\u2019eau pour la contrition, la r\u00e9mission des p\u00e9ch\u00e9s, mais un bapt\u00eame d\u2019Esprit qui porte nos existences au maximum de leur potentialit\u00e9.<\/p>\n Ainsi \u00ab\u00a0avent\u00a0\u00bb \u00e9gale \u00ab\u00a0esp\u00e9rance\u00a0\u00bb. Et l\u2019esp\u00e9rance, en nous, est une vertu tr\u00e8s tr\u00e8s \u00e9nergique parce qu\u2019elle nous tourne r\u00e9solument vers l\u2019avenir, lors m\u00eame que parfois les circonstances pourraient nous amener \u00e0 en douter. L\u2019esp\u00e9rance croit que l\u2019avenir est possible, l\u2019esp\u00e9rance croit que l\u2019avenir est \u00e0 construire et elle entend le construire. Peut-\u00eatre que vous vous souvenez que dans l\u2019\u0153uvre de P\u00e9guy, prise entre la foi et la charit\u00e9, l\u2019esp\u00e9rance est cette \u00ab\u00a0petite\u00a0\u00bb vertu, cette \u00e9nergie qui entra\u00eene tout dans son sillage. C\u2019est elle qui a regard \u00e0 demain, c\u2019est elle qui croit qu\u2019un vrai renouveau peut exister, qu\u2019une renaissance est possible.<\/p>\n Monsieur de Montferrand le disait r\u00e9cemment dans un bel \u00e9dito consacr\u00e9 \u00e0 l\u2019\u0153uvre \u00ab\u00a0Astre\u00a0\u00bb de Clara Daguin qui est justement expos\u00e9e jusqu\u2019\u00e0 fin janvier dans notre \u00e9glise. Si on regarde cette \u0153uvre, cette magnifique \u0153uvre, elle est d\u2019un bleu profond qui peut nous \u00e9voquer l\u2019\u00e9paisseur ou la profondeur de notre esp\u00e9rance, et ce bleu profond est passement\u00e9 de lumi\u00e8re. Ce pourrait \u00eatre une\u00a0 assez bonne image de ce que peut \u00eatre l\u2019esp\u00e9rance : une densit\u00e9 int\u00e9rieure passement\u00e9e de lumi\u00e8re, pas une obscurit\u00e9. Parfois, oui, nous connaissons des chemins qui sont dans le clair-obscur, mais qui, pour autant, ne sont pas d\u00e9pourvus de toute lumi\u00e8re.<\/p>\n Aujourd\u2019hui, Jean d\u00e9signe J\u00e9sus principalement comme \u00ab\u00a0la Lumi\u00e8re\u00a0\u00bb. On nous le dit : \u00ab\u00a0Il est venu comme t\u00e9moin, pour rendre t\u00e9moignage \u00e0 la Lumi\u00e8re, afin que tous croient par lui. Cet homme n\u2019\u00e9tait pas la Lumi\u00e8re, mais il \u00e9tait l\u00e0 pour rendre t\u00e9moignage \u00e0 la Lumi\u00e8re.\u00a0\u00bb Esp\u00e9rance, profondeur int\u00e9rieure passement\u00e9e de la lumi\u00e8re que le Seigneur vient y semer, comme des semences de lumi\u00e8re qu\u2019il nous revient de cultiver et de faire grandir.<\/p>\n Quand on franchit le cap du troisi\u00e8me dimanche du Temps de l\u2019avent, cela veut dire qu\u2019on est bien proches du terme. \u00c0 la v\u00e9rit\u00e9, comme nous c\u00e9l\u00e9brons le troisi\u00e8me dimanche le 17 d\u00e9cembre, nous allons entrer dans cette semaine tr\u00e8s particuli\u00e8re, la semaine du 17 au 24 d\u00e9cembre. C\u2019est une semaine dite \u00ab\u00a0pr\u00e9paratoire \u00e0 la f\u00eate de la Nativit\u00e9\u00a0\u00bb. \u00c0 l\u2019image de notre esp\u00e9rance c\u2019est comme si le Temps de l\u2019avent se densifiait. C\u2019est impossible ici, en quelques minutes, d\u2019\u00e9voquer m\u00eame les grands traits de cette semaine, tant les pri\u00e8res sont riches, tant la po\u00e9sie en est riche, tant la proph\u00e9tie est riche, tant les lectures m\u00eame, les simples lectures de l’\u00c9vangile de chaque jour, sont riches. Tout va nous nourrir et nous sur-nourrir jusqu\u2019\u00e0 la f\u00eate de la Nativit\u00e9.<\/p>\n Alors, comment habiter ces sept jours qui vont venir ? Il me semble que l\u2019on peut faire une suggestion. C\u2019est de vraiment concentrer nos pens\u00e9es sur la personne de Celui qui vient \u2014 sur Celui que vient, la personne de Celui qui vient. En vous disant \u00e7a, me revient \u00e0 l\u2019esprit une formule que j\u2019emprunte \u00e0 un oratorien, le P\u00e8re Louis Bouyer, lequel disait que, en d\u00e9finitive \u00ab\u00a0le christianisme comme religion, c\u2019est essentiellement une personne, la personne de J\u00e9sus\u00a0\u00bb, Celui \u00e0 qui on peut absolument se fier, Celui \u00e0 qui on peut absolument se confier. Alors, passer cette semaine en pensant \u00e0 Lui, \u00e0 Lui qui vient, mais \u00e0 Lui qui vient tellement annonc\u00e9 par l’\u00c9criture que nous avons d\u00e9j\u00e0 mati\u00e8re \u00e0 nous interroger sur ce qu\u2019il est vraiment, ce qu\u2019il est en sa v\u00e9rit\u00e9 profonde.<\/p>\n D\u2019ailleurs, vous l\u2019avez remarqu\u00e9, la question que l\u2019on pose \u00e0 Jean Baptiste : \u00ab\u00a0Mais qui es-tu ?\u00a0\u00bb, c\u2019est vraiment la question qui va se poser au sujet de J\u00e9sus pendant toute son existence. Qui est-il en v\u00e9rit\u00e9 ? Alors, nous allons le confesser comme le propre Fils de Dieu ; nous allons le confesser aussi comme notre fr\u00e8re en humanit\u00e9, non pas une mani\u00e8re de parler mais une r\u00e9alit\u00e9 reconnue et confess\u00e9e comme une v\u00e9rit\u00e9 de foi ; nous allons le confesser aussi comme Celui qui, par l\u2019amour qu\u2019il va d\u00e9ployer, par sa Passion, sa mort et sa r\u00e9surrection, va en effet nous apporter le Salut. Pas n\u00e9cessairement les r\u00e9ponses \u00e0 toutes les questions, ni les r\u00e9ponses \u00e0 toutes les \u00e9preuves, mais quelque chose qui va \u00eatre sa pr\u00e9sence \u00e0 nos existences dans les bons, les moins bons et parfois les mauvais et les plus durs moments. Penser \u00e0 la personne du Seigneur, penser \u00e0 J\u00e9sus, \u00e0 J\u00e9sus Christ, \u00e0 J\u00e9sus Fils de Dieu, \u00e0 J\u00e9sus notre Seigneur et notre fr\u00e8re.<\/p>\n Au fond, nous lisons aujourd\u2019hui, dans la deuxi\u00e8me lecture, un passage de la premi\u00e8re lettre de Paul ap\u00f4tre aux Thessaloniciens. Un beau passage o\u00f9 il nous invite \u00e0 la joie, o\u00f9 il nous invite \u00e0 la pri\u00e8re sans rel\u00e2che, \u00e0 l\u2019action de gr\u00e2ce en toutes circonstances en nous pr\u00e9cisant que \u00ab\u00a0c\u2019est la volont\u00e9 de Dieu \u00e0 notre \u00e9gard dans le Christ J\u00e9sus\u00a0\u00bb ; il nous invite \u00ab\u00a0\u00e0 ne pas \u00e9teindre l’Esprit\u00a0\u00bb et \u00e0 accueillir les proph\u00e9ties, \u00e0 discerner la valeur de toute chose. Et il conclut en nous disant ceci :\u00a0\u00ab\u00a0Que le Dieu de la paix lui-m\u00eame vous sanctifie tout entiers ; que votre esprit, votre \u00e2me et votre corps, soient tout entiers gard\u00e9s sans reproche pour la venue de notre Seigneur J\u00e9sus Christ. Il est fid\u00e8le, Celui qui vous appelle : tout cela, il le fera.\u00a0\u00bb Se garder\u00a0dans la pens\u00e9e du Seigneur pour l\u2019accueillir \u00e0 bras ouverts quand il viendra.<\/p>\n Ce petit passage de saint Paul aux Thessaloniciens m\u2019a fait repenser \u00e0 un autre passage qui, lui, est emprunt\u00e9 \u00e0 l\u2019\u00e9p\u00eetre aux Philippiens \u2014 encore une des grandes \u00e9p\u00eetres de saint Paul. Dans le dernier chapitre, le chapitre 4 de cette \u00e9p\u00eetre, au verset 7, il y a une formule que j\u2019utilise parfois pour la b\u00e9n\u00e9diction : \u00ab\u00a0Que la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, garde nos c\u0153urs et nos pens\u00e9es dans le Christ J\u00e9sus notre Seigneur.\u00a0\u00bb La phrase de saint Paul est au futur, lorsque je l\u2019utilise pour la b\u00e9n\u00e9diction je la modifie un petit peu, je la paraphrase en quelque sorte. Mais au fond, c\u2019est bien le v\u0153u que j\u2019aurais envie de formuler pour nous, au seuil de cette derni\u00e8re semaine du Temps de l\u2019avent, si imm\u00e9diatement pr\u00e9paratoire \u00e0 la c\u00e9l\u00e9bration de la Nativit\u00e9. En \u00e9cho \u00e0 l\u2019invitation \u00e0 la joie et \u00e0 la pri\u00e8re que saint Paul adresse aux Thessaloniciens, nous adresser \u00e0 nous, ce v\u0153u :<\/p>\n \u00ab Que la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence,\u00a0garde nos c\u0153urs et nos pens\u00e9es dans le Christ J\u00e9sus, notre Seigneur<\/em>.\u00a0\u00bb<\/p>\n Il est Celui qui vient, il est Celui que nous allons accueillir bient\u00f4t, il est Celui que nous allons commencer de d\u00e9couvrir bient\u00f4t, et s\u2019il est une chose que l\u2019on peut dire avec certitude, c\u2019est qu\u2019on en finit jamais de le d\u00e9couvrir. Non pas que l\u2019on sache tout sur lui, ce n\u2019est pas de \u00e7a qu\u2019il est question,. Mais on n’en finit jamais de d\u00e9couvrir \u00e0 quel point lorsqu\u2019il vient jusqu\u2019\u00e0 nous, lorsqu\u2019il vient au devant de notre d\u00e9sir, au devant de notre esp\u00e9rance, au devant de notre besoin de Salut, nous sommes assur\u00e9s d\u2019une pr\u00e9sence absolument in\u00e9puisable. Il vient vers nous pour, v\u00e9ritablement, \u00eatre avec<\/em> nous.<\/p>\n La semaine prochaine, le 24, Celui que nous c\u00e9l\u00e8brerons, c\u2019est J\u00e9sus \u00ab\u00a0Dieu-sauve\u00a0\u00bb, c\u2019est aussi Emmanuel \u00ab\u00a0Dieu-avec-nous\u00a0<\/em>\u00bb. Dieu avec nous dans la personne de J\u00e9sus. Un J\u00e9sus qui fait chemin avec toute existence humaine qui veut bien lui donner sa foi, c’est-\u00e0-dire lui faire confiance. Il ne fait pas acception des personnes, il accueille chacun, chacune ; chacun, chacune\u00a0 tel qu\u2019il est, telle qu\u2019elle est, quelles que soient ses \u00e9quations ; il accueille chacun et il assure chacun d\u2019une fraternit\u00e9 ind\u00e9fectible. C\u2019est la modalit\u00e9 sous laquelle s\u2019exerce sa seigneurie d\u2019amour.<\/p>\n Alors demeurons dans la pens\u00e9e de\u00a0Celui qui vient, laissons-nous, laissons-nous polariser par lui. J\u2019ai envie presque de citer ici saint Augustin qui, \u00e0 la fin de sa r\u00e8gle, invite ceux et celles pour qui il a \u00e9crit, \u00e0 se laisser aimanter, polariser, par la beaut\u00e9 spirituelle. Eh bien, laissons-nous polariser aimanter, attirer par la douce lumi\u00e8re de Celui qui vient combler tout d\u00e9sir de notre c\u0153ur , le Prince de la paix, le propre Fils de Dieu, notre Seigneur et notre fr\u00e8re, J\u00e9sus le Christ.<\/p>\n AMEN<\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":" Aujourd\u2019hui, Jean d\u00e9signe J\u00e9sus principalement comme \u00ab\u00a0la Lumi\u00e8re\u00a0\u00bb. On nous le dit : \u00ab\u00a0Il est venu comme t\u00e9moin, pour rendre t\u00e9moignage \u00e0 la Lumi\u00e8re, afin que tous croient par lui. Cet homme n\u2019\u00e9tait pas la Lumi\u00e8re, mais il \u00e9tait l\u00e0 pour rendre t\u00e9moignage \u00e0 la Lumi\u00e8re.\u00a0\u00bb Esp\u00e9rance, profondeur int\u00e9rieure passement\u00e9e de la lumi\u00e8re que le Seigneur vient y semer, comme des semences de lumi\u00e8re qu\u2019il nous revient de cultiver et de faire grandir.<\/p>\n","protected":false},"author":361,"featured_media":6306,"comment_status":"closed","ping_status":"closed","template":"","ctc_sermon_book":[],"ctc_sermon_series":[],"ctc_sermon_speaker":[],"ctc_sermon_tag":[],"class_list":["post-12315","ctc_sermon","type-ctc_sermon","status-publish","has-post-thumbnail","hentry","ctc_sermon_topic-articles-dactualite","ctc_sermon_topic-b-3eme-dimanche-de-lavent","ctfw-has-image"],"yoast_head":"\n