{"id":5600,"date":"2020-04-08T15:25:15","date_gmt":"2020-04-08T13:25:15","guid":{"rendered":"https:\/\/ecclesiola.fr\/?post_type=ctc_sermon&p=5600"},"modified":"2020-04-10T16:00:23","modified_gmt":"2020-04-10T14:00:23","slug":"parole-pretre-vendredi-saint","status":"publish","type":"ctc_sermon","link":"https:\/\/ecclesiola.fr\/multimedia\/parole-pretre-vendredi-saint\/","title":{"rendered":"Introduction au Vendredi Saint par le p\u00e8re Philippe Baud"},"content":{"rendered":"

Le Myst\u00e8re de la Croix : l’Heure d’une nouvelle naissance<\/p><\/blockquote>\n

Introduction au Vendredi Saint<\/h2>\n

>> Lire la biographie \/ bibliographie<\/a> de Philippe Baud, pr\u00eatre<\/strong><\/p>\n

Toute pri\u00e8re, dans la tradition chr\u00e9tienne, s\u2019ouvre et se conclut par le signe de la croix<\/em>, cette croix bient\u00f4t lues sur le cierge pascal avec ces lettres\u00a0: A et \u2126, Christ, commencement et fin de toutes choses.<\/p>\n

\u00c9trange suggestion tout de m\u00eame \u2013 certains diront inadmissible, morbide, insoutenable\u2026 et on peut les comprendre\u00a0! \u2013 que le signe qui nous initie dans notre foi \u00e9voque un objet de torture, un horrible instrument de supplice, qui du reste fut loin d\u2019\u00eatre unique puisque, au temps de J\u00e9sus, des croix ont \u00e9t\u00e9 dress\u00e9es par milliers au bord des routes ou dans des cirques\u2026 Sans oublier toutes les machineries programm\u00e9es hier et aujourd\u2019hui pour d\u00e9grader l\u2019homme au plus profond de sa chair, au plus bas de son esprit, jusqu\u2019\u00e0 l\u2019intime de son \u00e2me.<\/p>\n

La croix, v\u00e9n\u00e9r\u00e9e pas les chr\u00e9tiens, n\u2019est pas qu\u2019un gibet d\u2019infamie, l\u2019instrument meurtrier qu\u2019elle est, mais comme le signe du plus grand amour jamais aussi librement consenti et offert par un Homme pour tous les hommes\u2026 de sorte que saint Paul pourra \u00e9crire au terme de son \u00e9p\u00eetre aux Galates : \u00ab\u00a0Pour moi, il n’y a pas d’autre titre de gloire que la croix de notre Seigneur J\u00e9sus Christ<\/em>\u00a0\u00bb (6.14).<\/p>\n

Croix de gloire : scandaleux et provoquant paradoxe !<\/p><\/blockquote>\n

Impossible aujourd\u2019hui d\u2019\u00e9voquer le myst\u00e8re de la croix sans laisser le regard de J\u00e9sus descendre en nous-m\u00eames. Comment ne pas ressentir effroi et tristesse devant le d\u00e9cha\u00eenement de mal et de souffrance que nous rapporte saint Jean dans son r\u00e9cit de la Passion ? Comment demeurerait-on insensible devant le traitement implacable et tellement injuste inflig\u00e9 \u00e0 l\u2019Innocent\u00a0?<\/p>\n

De ce mal et de cette souffrance, reconnaissons aussi qu\u2019il nous arrive d\u2019en \u00eatre complices, parfois sans en \u00eatre conscients, comme l\u2019ap\u00f4tre Pierre, presque sans le vouloir\u2026 par nos craintes, notre \u00e9go\u00efsme, nos pr\u00e9tentions d\u00e9risoires, nos batailles d’int\u00e9r\u00eats ou de pouvoir\u2026 toute cette mis\u00e8re humaine en nous que nous n\u2019entretenons que trop\u00a0!<\/p>\n

Dans le r\u00e9cit de la Passion, ce n\u2019est pas une fresque du pass\u00e9 que nous retra\u00e7ons, car c\u2019est bien de notre<\/em> monde, de notre<\/em> vie ici qu’il s’agit\u2026<\/p>\n

Et c’est l\u00e0 que le myst\u00e8re se d\u00e9voile et op\u00e8re, \u00e0 cette Heure o\u00f9 le d\u00e9ploiement du mal rencontre \u00ab\u00a0en un duel prodigieux\u00a0\u00bb le d\u00e9ploiement du plus grand amour.<\/p>\n

\u00c0 travers son agonie, son proc\u00e8s, son silence, son martyre, c\u2019est un espace tout nouveau que nous ouvre J\u00e9sus : un passage<\/em>, une entr\u00e9e dans ce tout autre monde qu\u2019il appelle son \u00ab\u00a0Royaume\u00a0\u00bb, qu\u2019il inaugure pour nous du haut de la croix en se tournant, avec nos propres cris, nos pri\u00e8res d\u2019hommes bless\u00e9s, vers son P\u00e8re.<\/p>\n

J\u00e9sus n\u2019a jamais renonc\u00e9 \u00e0 vivre pleinement son humanit\u00e9. Il a rencontr\u00e9, explor\u00e9, partag\u00e9 l\u2019intensit\u00e9 du mal, de l\u2019injustice et de la souffrance, plut\u00f4t que de se positionner en observateur, en juge du monde. Il a voulu regarder notre humanit\u00e9 d\u2019en-bas plut\u00f4t que d\u2019en-haut\u00a0 \u2013 sa\u00a0 seule \u00e9l\u00e9vation fut celle de la croix\u00a0!\u2013, pour remettre en notre nom toutes nos d\u00e9tresses, mais aussi notre confiance \u00e0 son P\u00e8re.<\/p>\n

C\u2019est du fond de l\u2019ab\u00eeme qu\u2019il se tourne vers le P\u00e8re, traversant la nuit la plus obscure pour qu\u2019elle ne se retourne pas sur nous, qu\u2019elle ne nous enferme pas dans nos t\u00e9n\u00e8bres, ne nous englue pas dans l’angoisse, le mal, la mort\u2026 mais ouvre un chemin de lumi\u00e8re, un espace de v\u00e9rit\u00e9, de fraternit\u00e9 et de Vie.<\/p>\n

De profundis<\/em>\u2026\u00a0\u00a0 Des profondeurs j\u2019ai cri\u00e9 vers toi, Seigneur, \u00e9coute mon appel (Ps 129)<\/strong><\/p>\n

Selon ce que nous avons v\u00e9cu cette ann\u00e9e, selon ce que vous vivons maintenant\u2026deuil, s\u00e9paration, maladie, solidarit\u00e9 avec ceux et celle qui souffrent, avec la cr\u00e9ation en d\u00e9sarroi\u2026 nous savons peut-\u00eatre mieux ce que c’est que le sentiment de tomber dans un puits sans fond et de ne trouver aucune prise pour nous raccrocher\u2026 impression de glisser, de se laisser glisser\u2026 et de finir pas consentir \u00e0 la chute, tandis qu\u2019un appel surgit du\u00a0 plus profond de nous-m\u00eames\u2026 avec la confiance que ce cri soit entendu\u2026 Peut-\u00eatre alors ferons-nous l’exp\u00e9rience de percevoir, de recevoir l’Esprit de J\u00e9sus, un nouveau souffle de vie\u2026 de Sa Vie,<\/p>\n

Ce Souffle d\u2019amour offert \u00e0 l’univers tout entier\u2026 et qui s\u2019offre \u00e0 nous pour nous permettre de continuer la route jusqu\u2019au bout, envers et contre tout.<\/p>\n

Commentaire<\/h2>\n

Qu’une religion v\u00e9n\u00e8re son dieu, quoi d’\u00e9tonnant\u00a0?<\/p>\n

Mais celui vers qui se tournent ce soir nos pens\u00e9es et nos regards, celui vers qui tend toute la liturgie de la p\u00e2que<\/em>, celui que le Cantique des Cantiques chantait proph\u00e9tiquement comme \u00ab le plus beau des enfants des hommes\u00a0<\/em>\u00bb, J\u00e9sus, n’a rien \u00e0 cette heure \u2013 son Heure<\/em>\u00a0!\u2013 d\u2019un Adonis ou d’un Apollon. Le proph\u00e8te Isa\u00efe l\u2019avait entrevu\u00a0: \u00ab\u00a0abandonn\u00e9 de tous, homme de douleurs, familier de la souffrance, semblable au l\u00e9preux dont on se d\u00e9tourne\u2026 <\/em>\u00bb (Isa\u00efe 53, 3). Comment reconna\u00eetre le Verbe de Dieu dans ce corps lynch\u00e9, clou\u00e9 sur une croix comme une chouette \u00e0 la porte d\u2019une grange, alors qu\u2019il murmure\u00a0: \u00ab\u00a0Tout est accompli\u00a0\u00bb.<\/p>\n

 <\/p>\n

Dans la Pr\u00e9face de la messe de la nuit de No\u00ebl, le c\u00e9l\u00e9brant a chant\u00e9\u00a0: \u00ab En lui, nous connaissons Dieu, qui s’est rendu visible \u00e0 nos yeux, et nous sommes entra\u00een\u00e9s par lui \u00e0 <\/em>aimer ce qui demeure invisible.<\/em>\u00a0\u00bb Pouvait-on imaginer alors jusqu’o\u00f9 cette aventure de l’incarnation allait le conduire\u00a0?<\/p>\n

Entra\u00een\u00e9s \u00e0 aimer<\/em>\u2026 comment est-ce possible devant le corps d\u2019un innocent affreusement supplici\u00e9\u00a0? Comment reconna\u00eetre ici \u00ab le plus beau des enfants des hommes\u00a0<\/em>\u00bb, l\u2019image de Dieu, le sceau de son amour\u00a0?<\/p>\n

C\u2019est en tout homme, nous dit pourtant l\u2019\u00c9criture, que Dieu d\u00e9pose, comme un sceau de son amour, son image et sa ressemblance. Donc en\u00a0 moi, en chacun de nous\u00a0! mais nous l\u2019avons peut-\u00eatre oubli\u00e9\u00a0: \u00ab\u00a0Seigneur, quand nous est-il arriv\u00e9 de te voir affam\u00e9 ou assoiff\u00e9, \u00e9tranger ou nu, malade ou en prison, sans venir t\u2019assister\u00a0?<\/em>\u00a0\u00bb (Mt 25, 31-46).<\/p>\n

Il nous avertissait d\u00e9j\u00e0 par la bouche d’Isa\u00efe\u00a0: \u00ab\u00a0Une femme oublie-t-elle son petit enfant\u00a0?<\/em> \u2026<\/em>M\u00eame si les femmes oubliaient, moi, je ne t’oublierai pas\u00a0<\/em>\u00bb (Is 49, 15). Bouleversante confidence. Qui que nous soyons, Dieu ne peut pas nous oublier. J\u00e9sus est mort de nous avoir aim\u00e9s \u00ab\u00a0jusqu\u2019\u00e0 l\u2019extr\u00eame<\/em>\u00a0\u00bb (Jn 13, 1), l\u2019extr\u00eame de l\u2019Amour.<\/p>\n

Il ajoute\u00a0: \u00ab\u00a0Faites ceci en m\u00e9moire de moi\u00a0!\u00a0\u00bb<\/p>\n

 <\/p>\n

Pourquoi est-il inscrit de fa\u00e7on si tenace au catalogue des id\u00e9es re\u00e7ues que le christianisme pr\u00eache le refus de la chair, et, par extension, la m\u00e9fiance du corps\u00a0? Curieux contresens, entretenu au b\u00e9n\u00e9fice de quelques pr\u00e9dicateurs de morale, alors l’amour de Dieu se r\u00e9v\u00e8le \u00e0 nous dans le plus intime, le plus charnel et dramatique des corps \u00e0 corps, le baiser du total pardon.<\/p>\n

Comment oserions\u2013nous, apr\u00e8s avoir entendu le r\u00e9cit de la Passion, d\u00e9tourner nos regards de tous les corps meurtris, malades, avilis, des c\u0153urs bless\u00e9s qui jonchent nos places et nos chemins\u00a0? Comment oublier dans nos engagements comme dans nos pri\u00e8res celles et ceux qui aujourd’hui ont faim et soif, dans leur chair comme dans leur esprit, celles et ceux qui sont nus, sans travail, les \u00e9trangers, les exclus, les r\u00e9fugi\u00e9s, les prisonniers, tous hommes et femmes rev\u00eatus de la m\u00eame chair que le Verbe de Dieu\u00a0?<\/p>\n

Ceci est mon corps, livr\u00e9 pour vous\u00a0;
\nceci est mon sang, vers\u00e9\u2026
\npour que vous ayez la vie\u00a0!<\/p><\/blockquote>\n

De ces corps \u00e9prouv\u00e9s comme des esprits tourment\u00e9s, il me faut maintenant, \u00e0 l\u2019instar de ce voyageur de Samarie sur la route qui m\u00e8ne de J\u00e9rusalem \u00e0 J\u00e9richo, r\u00e9solument m\u2019approcher, les prendre dans mes bras, les porter sur mon c\u0153ur, veiller sur eux.<\/p>\n

Ce sont eux qui nous disent en ce monde la faiblesse consentie par\u00a0 Dieu pour venir \u00e0 notre rencontre, la vuln\u00e9rabilit\u00e9 de Celui qui a pris le risque de se donner jusqu’\u00e0 l\u2019extr\u00eame d\u2019aimer (Jn 13, 1), pour nous entra\u00eener avec lui, par le chemin de sa P\u00e2que, vers ce Royaume o\u00f9 lui-m\u00eame essuiera tout larme de nos yeux, o\u00f9 il n’y aura plus de mort, ni de pleur, ni de cri (Ap 21, 4).<\/p>\n

\u00ab\u00a0Celui qui vient \u00e0 moi, <\/em>promet J\u00e9sus, je ne le mettrai pas dehors\u2026 C\u2019est la volont\u00e9 de Celui qui m’a envoy\u00e9 que je ne perdre aucun de ceux qu’Il m’a donn\u00e9, mais que je les ressuscite au dernier jour\u00a0<\/em>\u00bb (Jn 6, 37-39).<\/p>\n

Pour un brigand, crucifi\u00e9 \u00e0 ses c\u00f4t\u00e9s et qui le suppliait, J\u00e9sus actualise sa promesse\u00a0: \u00ab\u00a0Aujourd’hui, tu seras avec moi dans le Paradis\u00a0!<\/em>\u00a0\u00bb (Lc 24, 42-43). Bossuet\u00a0aura ce commentaire magnifique : \u00ab\u00a0Aujourd’hui\u00a0: quelle promptitude\u00a0! Avec moi\u00a0: quelle compagnie\u00a0! Dans le Paradis\u00a0: quel s\u00e9jour\u00a0!\u00a0\u00bb<\/p>\n

 <\/p>\n

\u00c0 nu sur la croix, Dieu se r\u00e9-v\u00e8le\u00a0<\/em>: litt\u00e9ralement, se d\u00e9-voile<\/em>. Il \u00f4te tous ses v\u00eatements, les discours et les rites dont nous l\u2019avons affubl\u00e9, avec nos disputes th\u00e9ologiques, nos crispations liturgiques, nos rigueurs canoniques et morales. Au Golgotha tous les voiles des temples et des c\u00e9nacles se d\u00e9chirent du haut jusqu’en bas, pour nous d\u00e9couvrir le Corps de Dieu qu\u2019il promet de reb\u00e2tir en trois jours, son Corps dans notre temps qui est l\u2019\u00c9glise.<\/p>\n

Corps tout proche, mais qui se montre aussi bien inaccessible \u00e0 toutes nos tentatives d\u2019emprisonnement dans nos tombeaux. \u00ab\u00a0Ne me retiens pas\u00a0!<\/em>\u00a0\u00bb dira J\u00e9sus \u00e0 Marie de Magdala (Jn 20, 17). Il l\u2019avait annonc\u00e9 d\u00e9j\u00e0 \u00e0 une autre femme, l\u2019ensorceleuse de Samarie\u00a0: \u00ab L’heure vient \u2013 et nous y sommes \u2013 o\u00f9 les vrais adorateurs adoreront le P\u00e8re en esprit et en v\u00e9rit\u00e9<\/em>\u00a0\u00bb (Jn 4, 23).<\/p>\n

 <\/p>\n

Mais pour le pr\u00e9sent, les passants \u2013 nous souvent du nombre \u2013 s\u2019insurgent\u00a0: \u00ab\u00a0Si tu es le Fils de Dieu, sauve-toi toi-m\u00eame\u00a0et descends de la croix\u00a0!<\/em> \u00bb (Mt 27, 42). Si\u2026 \u00ab\u00a0Si tu avais \u00e9t\u00e9 l\u00e0, Seigneur<\/em>\u2026\u00a0\u00bb (Jn 11, 21). Si\u2026 si\u2026 Si Dieu existait\u2026 si Dieu \u00e9tait vraiment bon\u2026 Disons-le plus directement\u00a0: si j\u2019\u00e9tais \u00e0 sa place\u2026<\/p>\n

\u00c0 l\u2019heure de la croix, J\u00e9sus nous entra\u00eene avec lui dans un inqui\u00e9tant silence. Il nous appelle \u00e0 descendre dans nos doutes, nos peurs, nos trahisons, nos ruptures… Car c’est dans ces profondeurs seulement, d\u00e9pouill\u00e9s de toutes nos pr\u00e9tentions et nos certitudes, que nous pouvons en v\u00e9rit\u00e9 na\u00eetre \u00e0 la foi.<\/p>\n

L’Heure<\/em> de J\u00e9sus, l\u2019heure de toute pauvret\u00e9, de la d\u00e9sappropriation de soi, devient l\u2019heure de la supr\u00eame confiance\u00a0: l\u2019heure d\u2019une nouvelle naissance\u00a0!<\/p>\n

Mais prenons les choses dans l\u2019ordre\u00a0! Dans deux jours, nous allons chanter la joyeuse nouvelle de P\u00e2ques. Mais pour l\u2019heure pr\u00e9sente, comme beaucoup de nos contemporains, nous ne comprenons rien \u00e0 ce qui se passe et nous ne savons pas ce que \u00ab\u00a0ressusciter\u00a0\u00bb veut dire. M\u00eame si nous en avons entendu parler autrefois, au cat\u00e9chisme, ayons l\u2019honn\u00eatet\u00e9 de reconna\u00eetre que nous ne savons pas \u2013 que nous ne comprenons toujours pas \u2013 ce que cela peut bien vouloir dire. Peut-\u00eatre n\u2019y croyons-nous s pas vraiment non plus, car nous ne voyons pas encore \u2013 \u00e0 cette heure \u2013 que le myst\u00e9rieux \u00ab\u00a0passage\u00a0\u00bb de la P\u00e2que d\u00e9bouche sur une Bonne Nouvelle\u00a0; qu\u2019il y aura bient\u00f4t, au-dessus du vide du tombeau, un messager pour nous ouvrir les yeux et surtout le c\u0153ur, et nous inviter \u00e0 nous avancer \u00ab\u00a0comme \u00e0 t\u00e2tons<\/em>\u00a0\u00bb sur le chemin de la r\u00e9surrection.<\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"

Le Myst\u00e8re de la Croix : l’Heure d’une nouvelle naissance Introduction au Vendredi Saint >> Lire la biographie \/ bibliographie de Philippe Baud, pr\u00eatre Toute pri\u00e8re, dans la tradition chr\u00e9tienne, s\u2019ouvre et se conclut par le signe de la croix, cette croix bient\u00f4t lues sur le cierge pascal avec ces lettres\u00a0: A et \u2126, Christ, commencement et fin de toutes choses. \u00c9trange…<\/p>\n","protected":false},"author":361,"featured_media":0,"comment_status":"closed","ping_status":"closed","template":"","ctc_sermon_book":[],"ctc_sermon_series":[232],"ctc_sermon_speaker":[324],"ctc_sermon_tag":[],"class_list":["post-5600","ctc_sermon","type-ctc_sermon","status-publish","hentry","ctc_sermon_topic-enseignement-vendredi","ctc_sermon_topic-parole-pretre","ctc_sermon_series-careme-2020","ctc_sermon_speaker-pere-philippe-baud","ctfw-no-image"],"yoast_head":"\nIntroduction au Vendredi Saint par le p\u00e8re Philippe Baud<\/title>\n<meta name=\"robots\" content=\"index, follow, max-snippet:-1, max-image-preview:large, max-video-preview:-1\" \/>\n<link rel=\"canonical\" href=\"https:\/\/ecclesiola.fr\/multimedia\/parole-pretre-vendredi-saint\/\" \/>\n<meta property=\"og:locale\" content=\"fr_FR\" \/>\n<meta property=\"og:type\" content=\"article\" \/>\n<meta property=\"og:title\" content=\"Introduction au Vendredi Saint par le p\u00e8re Philippe Baud\" \/>\n<meta property=\"og:url\" content=\"https:\/\/ecclesiola.fr\/multimedia\/parole-pretre-vendredi-saint\/\" \/>\n<meta property=\"og:site_name\" content=\"Ecclesiola\" \/>\n<meta property=\"article:publisher\" content=\"https:\/\/www.facebook.com\/ecclesiola2.0\/\" \/>\n<meta property=\"article:modified_time\" content=\"2020-04-10T14:00:23+00:00\" \/>\n<meta name=\"twitter:card\" content=\"summary_large_image\" \/>\n<meta name=\"twitter:label1\" content=\"Dur\u00e9e de lecture estim\u00e9e\" \/>\n\t<meta name=\"twitter:data1\" content=\"10 minutes\" \/>\n<script type=\"application\/ld+json\" class=\"yoast-schema-graph\">{\"@context\":\"https:\/\/schema.org\",\"@graph\":[{\"@type\":\"WebPage\",\"@id\":\"https:\/\/ecclesiola.fr\/multimedia\/parole-pretre-vendredi-saint\/\",\"url\":\"https:\/\/ecclesiola.fr\/multimedia\/parole-pretre-vendredi-saint\/\",\"name\":\"Introduction au Vendredi Saint par le p\u00e8re Philippe Baud\",\"isPartOf\":{\"@id\":\"https:\/\/ecclesiola.fr\/#website\"},\"datePublished\":\"2020-04-08T13:25:15+00:00\",\"dateModified\":\"2020-04-10T14:00:23+00:00\",\"breadcrumb\":{\"@id\":\"https:\/\/ecclesiola.fr\/multimedia\/parole-pretre-vendredi-saint\/#breadcrumb\"},\"inLanguage\":\"fr-FR\",\"potentialAction\":[{\"@type\":\"ReadAction\",\"target\":[\"https:\/\/ecclesiola.fr\/multimedia\/parole-pretre-vendredi-saint\/\"]}]},{\"@type\":\"BreadcrumbList\",\"@id\":\"https:\/\/ecclesiola.fr\/multimedia\/parole-pretre-vendredi-saint\/#breadcrumb\",\"itemListElement\":[{\"@type\":\"ListItem\",\"position\":1,\"name\":\"Accueil\",\"item\":\"https:\/\/ecclesiola.fr\/\"},{\"@type\":\"ListItem\",\"position\":2,\"name\":\"Publications\",\"item\":\"https:\/\/ecclesiola.fr\/multimedia\/\"},{\"@type\":\"ListItem\",\"position\":3,\"name\":\"Introduction au Vendredi Saint par le p\u00e8re Philippe Baud\"}]},{\"@type\":\"WebSite\",\"@id\":\"https:\/\/ecclesiola.fr\/#website\",\"url\":\"https:\/\/ecclesiola.fr\/\",\"name\":\"Ecclesiola\",\"description\":\"\u00ab Le Christ, notre P\u00e2que ! 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