{"id":9904,"date":"2021-11-27T10:27:21","date_gmt":"2021-11-27T09:27:21","guid":{"rendered":"https:\/\/ecclesiola.fr\/?post_type=ctc_sermon&p=9904"},"modified":"2024-12-01T15:04:49","modified_gmt":"2024-12-01T14:04:49","slug":"homelie-1er-dimanche-de-lavent-2","status":"publish","type":"ctc_sermon","link":"https:\/\/ecclesiola.fr\/multimedia\/homelie-1er-dimanche-de-lavent-2\/","title":{"rendered":"Hom\u00e9lie – 1er dimanche de l’Avent Ann\u00e9e C 2021"},"content":{"rendered":"
Chers amis, chers fr\u00e8res et s\u0153urs, voici que nous entrons dans ce temps que nous appelons le \u00ab\u00a0Temps de l\u2019avent\u00a0\u00bb. \u00ab\u00a0Avent\u00a0\u00bb (a.v.e.n.t) : traduction du mot latin \u00ab\u00a0adventus<\/em>\u00a0\u00bb qui signifie \u00ab\u00a0venue\u00a0\u00bb. Ce qui nous indique d\u2019embl\u00e9e que nous n\u2019entrons pas dans un temps d\u2019expectative, nous n\u2019entrons pas simplement dans un temps d\u2019attente de quelque chose qui serait en aval de nous. Plut\u00f4t, nous nous rendons disponibles \u00e0 quelque chose qui d\u2019ores et d\u00e9j\u00e0 vient vers nous. Peut-\u00eatre m\u00eame quelque chose qui d\u2019ores et d\u00e9j\u00e0 nous est donn\u00e9, mais qui attend encore de trouver son ach\u00e8vement, son accomplissement final.<\/p>\n Si l\u2019on parle de venue<\/em>, il s\u2019agit bien de la venue du Seigneur.<\/em> Et c\u2019est bien ce dont nous parle l\u2019\u00c9vangile de ce jour, saint Luc au chapitre 21 : \u00ab\u00a0En ce temps l\u00e0, J\u00e9sus parlait \u00e0 ses disciples de sa venue.\u00a0<\/em>\u00bb Et c\u2019est bien de cette venue multiple, multiforme, aux diverses dimensions, dans les divers aspects de notre vie que nous allons parler pendant toutes ces semaines ; c\u2019est cela que nous allons explorer, car elle est l\u2019objet de notre attente, de notre d\u00e9sir. Elle est l\u2019objet de notre esp\u00e9rance, elle est aussi l\u2019objet de notre confession de foi.<\/p>\n Mais pour commencer, il s\u2019agit pour nous vraiment de prendre le d\u00e9part. Un nouveau d\u00e9part, m\u00eame si nous ne repartons pas de z\u00e9ro. Nous achevons – nous venons d\u2019achever – une ann\u00e9e liturgique et notre vie se poursuit avec toutes ses vicissitudes. N\u00e9anmoins, ce qu\u2019il nous faut absolument renouveler, au moment o\u00f9 nous sommes, c\u2019est notre disponibilit\u00e9 \u00e0 ce que le Seigneur veut nous dire et \u00e0 ce que le Seigneur veut nous donner.<\/p>\n La semaine derni\u00e8re, vous vous en souvenez, parlant du dimanche o\u00f9 nous c\u00e9l\u00e9brions le \u00ab\u00a0Christ, Roi de l\u2019Univers\u00a0\u00bb, je rappelais que cette solennit\u00e9 qui conclut le Temps ordinaire est comme la grande doxologie<\/em> de notre ann\u00e9e. Elle est le dimanche qui nous rappelle que notre pri\u00e8re, tout comme notre vie dans son ensemble, a un axe : elle est tourn\u00e9e vers le P\u00e8re. Du P\u00e8re nous recevons tout par le Fils, en ce sens il nous pr\u00e9c\u00e8de, il nous fait advenir \u00e0 l\u2019existence ; et au\u00a0 P\u00e8re, nous rendons tout, et nous nous rendons nous-m\u00eames, encore une fois par le Fils, qui nous fait cheminer, et qui par sa Passion, sa mort et sa r\u00e9surrection, nous donne d\u00e9j\u00e0 part au Salut qu\u2019il apporte au monde, ce salut qui travaille un monde qui poursuit sa course dans l\u2019histoire.<\/p>\n Aussi bien, il nous faut \u00eatre conscients que, apr\u00e8s ce dimanche, nous avons eu toute une semaine, la derni\u00e8re semaine, la 34e semaine du Temps ordinaire pour \u2014 si je puis dire \u2014 d\u2019un c\u00f4t\u00e9 atterrir, nous poser, achever cette ann\u00e9e qui se terminait, et d\u00e9j\u00e0 nous disposer \u00e0 commencer un cycle nouveau. Car on n\u2019entre pas dans un cycle nouveau, liturgique, en partant de rien, mais tout de m\u00eame, il faut y entrer avec une certaine capacit\u00e9 \u00e0 la nouveaut\u00e9. Nous ne sommes pas dans la r\u00e9p\u00e9tition, mais nous sommes dans un perp\u00e9tuel approfondissement de ce que l\u2019\u00c9vangile a \u00e0 nous proposer.<\/p>\n Probablement que c\u2019est souvent que, lorsque nous recommen\u00e7ons une ann\u00e9e liturgique, je cite ce psaume qui dit : \u00ab\u00a0Une fois Dieu a parl\u00e9 et deux fois j\u2019ai entendu.<\/em>\u00a0\u00bb Ainsi la Parole de Dieu s\u2019adresse \u00e0 nous, non pas d\u2019ailleurs en un seul \u00e9cho, mais en des \u00e9chos multiples. De la m\u00eame mani\u00e8re : la Parole de Dieu parle \u00e0 chacun et chacune d\u2019entre nous d\u2019une mani\u00e8re sp\u00e9cifique, tout comme elle parle \u00e0 l\u2019assembl\u00e9e ou aux assembl\u00e9es des croyants de mani\u00e8re sp\u00e9cifique, au gr\u00e9 des circonstances qui sont les leurs.<\/p>\n Le mot-cl\u00e9, certainement, au moment d\u2019aborder ce nouveau cycle liturgique, c\u2019est celui d\u2019\u00a0\u00ab\u00a0esp\u00e9rance<\/em>\u00a0\u00bb, c\u2019est celui de \u00ab\u00a0d\u00e9sir<\/em>\u00a0\u00bb. Et on n\u2019y reviendra jamais assez : si nous voulons nourrir notre esp\u00e9rance, si nous voulons affiner notre d\u00e9sir, si nous voulons l\u2019ajuster pour que, in fine<\/em>, il rencontre le d\u00e9sir de Dieu, alors, il nous faut absolument nous mettre dans des dispositions renouvel\u00e9es d\u2019\u00e9coute.<\/em> Il nous faut ouvrir notre oreille int\u00e9rieure, pour qu\u2019elle entende le battement profond de la Parole de Dieu. Cette Parole qui est venue du c\u0153ur de Dieu parle au c\u0153ur de chacun.<\/p>\n Nous le savons bien, le temps de l\u2019avent, son terme imm\u00e9diat, ce sera la c\u00e9l\u00e9bration de la Nativit\u00e9 : moment o\u00f9 nous nous pencherons sur le Verbe fait chair qui se pr\u00e9sentera \u00e0 nous sous les esp\u00e8ces d\u2019un nourrisson. N\u00e9anmoins, nous ne perdons pas de vue que dans cette venue-l\u00e0, dans l\u2019humanit\u00e9, se joue quelque chose de beaucoup plus large. En r\u00e9alit\u00e9, lorsque le Sauveur entre<\/em> dans l\u2019humanit\u00e9 ce n\u2019est pas pour clore, d\u2019un coup d\u2019un seul, le cycle de l\u2019histoire, c\u2019est plut\u00f4t pour y d\u00e9poser quelque chose, y d\u00e9poser justement ce germe d\u2019esp\u00e9rance, dont nous avons tant besoin pour avancer.<\/p>\n Lorsqu\u2019on lit cette page de l\u2019\u00e9vangile selon saint Luc, nous l\u2019entendons pleine des fracas du monde.\u00a0 Et il vous en souvient peut-\u00eatre, durant cette derni\u00e8re semaine du Temps ordinaire, nous avons eu tout le loisir de lire le chapitre 7e \u2014 et pas seulement \u2014 du livre de Daniel, avec ses visions, ses visons qui sont comme des visions de cauchemar, qui sont comme des visions psych\u00e9d\u00e9liques. Des visions qui \u00e0 leur mani\u00e8re traduisent ce qui est parfois indescriptible : l\u2019effroi du monde, les fracas du monde, les horreurs du monde \u2026 Et lorsque J\u00e9sus parle ici, eh bien, une fois encore, il \u00e9voque le monde avec ses craquements, un monde qui a v\u00e9ritablement de quoi faire peur. Mais de la m\u00eame mani\u00e8re que Daniel lui-m\u00eame dans sa vision voit venir sur les nu\u00e9es un Fils d\u2019homme<\/em>, de la m\u00eame mani\u00e8re J\u00e9sus \u00e9voque ce Fils d\u2019homme, et l\u00e0, c\u2019est Lui-m\u00eame qui vient justement dans<\/em> ce fracas du monde. Il ne va pas le survoler, il ne va pas tourner autour, il ne va pas simplement en parler, il ne va pas comme l\u2019\u201cexorciser\u201d en se tenant \u00e0 distance, non !\u00a0 il va entrer dans ce monde qui sans cesse craque de toute part ; ce monde qui g\u00e9mit, ce monde qui pleure,\u00a0 ce monde qui crie.<\/p>\n Nous entendons d\u2019ailleurs en premi\u00e8re lecture un passage du livre de J\u00e9r\u00e9mie. J\u00e9r\u00e9mie, le proph\u00e8te \u00e0 l\u2019\u00e2me sensible, le proph\u00e8te qui aurait voulu pr\u00eacher la paix et le proph\u00e8te qui, bien malgr\u00e9 lui, contre vraiment tout ce qui \u00e9tait sa nature, a \u00e9t\u00e9 envoy\u00e9 vers son peuple pour lui annoncer la catastrophe qui venait. Une catastrophe qui \u00e9tait tout enti\u00e8re contenue dans l\u2019infid\u00e9lit\u00e9 au Dieu vivant, une sorte d\u2019inconscience qui fait qu\u2019on fait soi-m\u00eame son malheur, et finalement un beau jour on se trouve livr\u00e9 \u00e0 l\u2019ennemi, on se trouve livr\u00e9 \u00e0 celui qui veut vous d\u00e9truire,\u00a0 en l\u2019esp\u00e8ce pour le Peuple \u00e9lu, parce qu\u2019il n\u2019a pas su s\u2019en remettre suffisamment \u00e0 Dieu. Et pourtant, lorsque l\u2019on entend cette page de J\u00e9r\u00e9mie d\u2019aujourd\u2019hui, on ne penserait pas \u00e0 tous les oracles de malheur qu\u2019il a pu prononcer. En effet ce que nous entendons tir\u00e9 de ce livre de J\u00e9r\u00e9mie au chapitre 33e, apr\u00e8s bien des oracles de malheur, c\u2019est une promesse de salut<\/em>.<\/p>\n Ces mots, ils r\u00e9sonnent ensemble : \u00ab\u00a0d\u00e9sir\u00a0\u00bb, \u00ab\u00a0esp\u00e9rance\u00a0\u00bb, \u00ab\u00a0promesse\u00a0\u00bb, \u00ab\u00a0salut\u00a0\u00bb. Et comme je l\u2019ai d\u00e9j\u00e0 dit, en parlant de promesses, ce ne sont pas simplement des promesses pour des lendemains, des surlendemains\u2026. Il y a de la promesse quelque chose qui est d\u00e9j\u00e0 donn\u00e9. \u00c0 vrai dire il n\u2019y a pas quelque chose, il y a plut\u00f4t quelqu\u2019un. Et lorsque nous \u00e9coutons la Parole de la Premi\u00e8re Alliance pour commencer, nous savons bien que c\u2019est le Salut de Dieu qui est d\u00e9j\u00e0 en chemin vers le c\u0153ur des croyants. Saint Jean le Baptiste le dira \u00e0 sa mani\u00e8re, lui qui est la derni\u00e8re figure des proph\u00e8tes de la Premi\u00e8re Alliance. Il dira bien que le Salut de Dieu s\u2019avance, non pas seulement dans les paroles, les faits et gestes des proph\u00e8tes, mais aussi le Salut s\u2019avance dans Celui que les proph\u00e8tes ont annonc\u00e9 et que lui-m\u00eame, Jean, pourra bient\u00f4t d\u00e9signer.<\/p>\n Alors fr\u00e8res et s\u0153urs,\u00a0 en entrant dans cette nouvelle<\/em> ann\u00e9e liturgique, ce dont il est premi\u00e8rement question pour nous, c\u2019est d\u2019habiter notre monde tel qu\u2019il est. Et ces jours-ci, nous voyons \u00e0 la t\u00e9l\u00e9vision ces malheureuses personnes qui trouvent la mort, alors m\u00eame qu\u2019elles cherchent la libert\u00e9, entre les rivages de France et les rivages de l\u2019Angleterre ; nous entendons, parler de ces catastrophes naturelles ; nous sommes toujours aux prises avec ce virus et ses variants qui maintiennent dans une forme d\u2019intranquillit\u00e9 tous les pays et la plan\u00e8te enti\u00e8re, de telle sorte que oui, nous pouvons \u00eatre travers\u00e9s par l\u2019inqui\u00e9tude. Justement, c\u2019est dans cette vie-l\u00e0 que le Seigneur vient. Non pas la vie r\u00eav\u00e9e mais la vie v\u00e9cue, non pas la vie fantasm\u00e9e mais la vie r\u00e9elle, celle que nous connaissons. Et outre cela, outre ces malheurs du monde, ces craquements du monde comme je l\u2019ai dit, il y a aussi la vie de notre propre c\u0153ur ; notre propre chemin de foi avec le Seigneur, avec nos fr\u00e8res et s\u0153urs ; il y a notre qu\u00eate de Dieu – pour certains, c\u2019est plut\u00f4t une qu\u00eate de sens – peu importe les mots, l\u2019important, c\u2019est d\u2019\u00eatre en chemin les uns aves les autres. Et quant \u00e0 nous, il va s\u2019agir pour nous, croyants, disciples du Seigneur, de nous disposer \u00e0 recevoir de nouveau la lumi\u00e8re de la nuit de No\u00ebl si apparent\u00e9e \u00e0 la lumi\u00e8re de la nuit de P\u00e2ques.<\/p>\n Le Seigneur nous invite \u00e0 la vigilance. Et saint Paul dans la deuxi\u00e8me lecture que nous entendons, tir\u00e9e de la premi\u00e8re aux Thessaloniciens, nous invite \u00e0 habiter ce monde autant que nous le pouvons avec \u00ab\u00a0un amour <\/em>\u2014 dit-il \u2014 de plus en plus intense et d\u00e9bordant<\/em>.\u00a0\u00bb C\u2019est cela qui fera que nous serons pr\u00eats<\/em> pour la venue du Seigneur, c\u2019est cela surtout qui fait que, \u00e0 chaque jour qui passe, nous vivons de cette venue d\u00e9j\u00e0 pr\u00e9sente, d\u00e9j\u00e0 donn\u00e9e, mais qui ne demande qu\u2019\u00e0 s\u2019installer de mieux en mieux et de plus en plus profond\u00e9ment dans nos existences, dans l\u2019existence de nos soci\u00e9t\u00e9s et dans la vie du monde tout entier.<\/p>\n Fr\u00e8re et s\u0153urs, nous allons faire ensemble ce chemin de l\u2019avent : quatre dimanches avant de c\u00e9l\u00e9brer l\u2019Incarnation du Sauveur. Alors aujourd\u2019hui, je nous propose de laisser simplement r\u00e9sonner ces mots que j\u2019ai d\u00e9j\u00e0 \u00e9voqu\u00e9s et mis en r\u00e9sonance les uns avec les autres : esp\u00e9rance<\/em>, d\u00e9sir<\/em>, promesse<\/em>, salut<\/em>. Nous pouvons les d\u00e9cliner \u00e0 l\u2019infini, et nous ne manquerons pas de le faire durant ces quelques semaines. Le plus important, c\u2019est d\u2019entendre la Parole du Seigneur qui, plus que jamais, nous invite \u00e0 nous ressaisir ou \u00e0 nous mobiliser :\u00a0\u00ab\u00a0Restez \u00e9veill\u00e9s, et priez en tout temps<\/em>.\u00a0\u00bb Tout cela pour n\u2019avoir peur de rien, ne pas avoir peur, ne pas \u00eatre sid\u00e9r\u00e9s ou t\u00e9tanis\u00e9s par les effrois de ce monde mais vivre plut\u00f4t en pr\u00e9sence du Seigneur qui vient comme un vrai Sauveur, au-devant de tout ce qui peut nous faire peur ou de tout ce qui peut nous menacer. \u00catre croyant ce n\u2019est pas \u00eatre \u201cr\u00eaveur\u201d, c\u2019est \u00eatre croyant<\/em>.<\/p>\n Et je voudrais avant de conclure, \u00e9voquer une image qui est une image forte. Vous savez, la grande crainte que nous pouvons avoir, c\u2019est la crainte de la mort, et je repense aux s\u0153urs de Lazare qui perdent leur fr\u00e8re, et qui se disent : Mais si le Seigneur avait \u00e9t\u00e9 l\u00e0, \u00e7a ne serait pas arriv\u00e9 !\u00a0 Et elles ne manquent pas de le dire au Seigneur, quand il revient vers elles : \u00ab\u00a0 Si tu avais \u00e9t\u00e9 l\u00e0, notre fr\u00e8re ne serait pas mort !\u00a0<\/em>\u00bb Et la seule question que J\u00e9sus pose \u00e0 Marthe, \u00e0 Marie, \u00e0 ceux qui sont l\u00e0, directement ou indirectement, c\u2019est \u00ab\u00a0Croyez-vous en moi ?<\/em>\u00a0\u00bb\u2026 \u00ab\u00a0Croyez-vous en moi ?<\/em>\u00a0\u00bb<\/p>\n Laissons-nous nous-m\u00eames interpeller par le Sauveur qui vient<\/em> dans le monde, pour nous aider \u00e0 vivre nos vies telles que nous avons \u00e0 les vivre, avec toutes les inconnues dont elles sont si riches ; et mobilisons-nous, entrons dans la pri\u00e8re, veillons avec confiance, posons notre acte de foi.<\/p>\n Et d\u00e9j\u00e0, faisons cette pri\u00e8re qui est vraiment celle de l\u2019avent : \u00ab\u00a0Viens Seigneur ! ne tarde pas !\u00a0<\/em>\u00bb<\/p>\n AMEN<\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":" Il nous faut ouvrir notre oreille int\u00e9rieure, pour qu\u2019elle entende le battement profond de la Parole de Dieu. 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