« Le Christ, notre Pâque ! » (1 Cor 5,7)

A – 4ème dimanche de carême – Vigile dominicale

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Invitatoire (prière attribuée à Saint Ephrem le Syrien – IVe s.)

 

Introduction

Dieu, viens à mon aide!
R/ Seigneur, viens vite à mon secours !

Gloire au Père, au Fils, au Saint-Esprit,
R/ Dans les siècles des siècles, Amen !

Hymne : Joyeuse Lumière

Joyeuse Lumière, splendeur éternelle du Père!
Saint et bienheureux Jésus-Christ !

  1. Venant au couchant du Soleil,
    contemplant la lumière du soir,
    nous chantons le Père et le Fils,
    et le Saint Esprit de Dieu.
  2. Digne es-tu en tout temps d’être loué,
    par de saintes voix,
    Fils de Dieu qui donna la vie,
    et le monde Te glorifie.
  3. O Christ, lumière de mes yeux,
    Tu as changé devant moi les ténèbres en clarté;
    Tu es venu pour que voient les aveugles,
    Ne nous abandonne pas quand vient le soir.
  4. Du haut de ta Croix bienheureuse,
    Tu es la Lumière du monde ;
    élevé de terre tu attires à toi l’univers,
    voici que tu fais toutes choses nouvelles.
  5. Convertis notre cœur à la vraie pénitence,
    que ta Lumière se lève en nous comme l’aurore!
    Alors notre péché sera bientôt guéri,
    et la nuit de nos cœurs s’illuminera comme le jour.
  6. Que ma prière vers Toi, Seigneur,
    s’élève comme l’encens;
    et mes mains devant Toi,
    comme l’offrande du soir.

Psaume 17a

R/ Qui me suit, ne marche pas dans la nuit : il aura la Lumière de la Vie

Je t’aime, Seigneur, ma force :
Seigneur, mon roc, ma forteresse,

Dieu mon libérateur, le rocher qui m’abrite,
mon bouclier, mon fort, mon arme de victoire!

Louange à Dieu ! +
Quand je fais appel au Seigneur,
je suis sauvé de tous mes ennemis.

Les liens de la mort m’entouraient,
le torrent fatal m’épouvantait ;

des liens infernaux m’étreignaient :
j’étais pris aux pièges de la mort.

Dans mon angoisse, j’appelai le Seigneur ;
vers mon Dieu, je lançai un cri ;

de son temple il entend ma voix :
mon cri parvient à ses oreilles.

La terre titube et tremble, +
les assises des montagnes frémissent,
secouées par l’explosion de sa colère.

Une fumée sort de ses narines, +
de sa bouche, un feu qui dévore,
une gerbe de charbons embrasés.

Il incline les cieux et descend,
une sombre nuée sous ses pieds :

d’un kéroub, il fait sa monture,
il vole sur les ailes du vent.

Il se cache au sein des ténèbres +
et dans leurs replis se dérobe :
nuées sur nuées, ténèbres diluviennes.

Une lueur le précède, +

ses nuages déferlent :
grêle et gerbes de feu.

Tonnerre du Seigneur dans le ciel, +
le Très-Haut fait entendre sa voix :
grêle et gerbes de feu.

De tous côtés, il tire des flèches,
il décoche des éclairs, il répand la terreur.

Alors le fond des mers se découvrit, les assises du monde apparurent,*
sous ta voix menaçante, Seigneur, au souffle qu’exhalait ta colère.

Tu sauves, Seigneur, l’homme et les bêtes :
qu’il est précieux ton amour, ô mon Dieu !

À l’ombre de tes ailes, tu abrites les hommes +
ils savourent les festins de ta maison ;
aux torrents du paradis, tu les abreuves.

En toi est la source de vie ;
par ta lumière nous voyons la lumière.

Garde ton amour à ceux qui t’ont connu, ta justice
à tous les hommes droits.

Que l’orgueilleux n’entre pas chez moi, que
l’impie ne me jette pas dehors !

Voyez : ils sont tombés, les malfaisants ; abattus,
ils ne pourront se relever.

Psaume 17b

R/ C’est Toi, Seigneur, qui éclaire ma lampe ! Ô mon Dieu, illumine mes ténèbres !

Des hauteurs il tend la main pour me saisir,
il me retire du gouffre des eaux ;

il me délivre d’;un puissant ennemi,
d’adversaires plus forts que moi.

Au jour de ma défaite ils m’attendaient,
mais j’avais le Seigneur pour appui.

Et lui m’a dégagé, mis au large,
il m’a libéré, car il m’aime.

Le Seigneur me traite selon ma justice,
il me donne le salaire des mains pures,

car j’ai gardé les chemins du Seigneur,
jamais je n’ai trahi mon Dieu.

Ses ordres sont tous devant moi,
jamais je ne m’écarte de ses lois.

Je suis sans reproche envers lui,
je me garde loin du péché.

Le Seigneur me donne selon ma justice,
selon la pureté des mains que je lui tends.

Tu es fidèle envers l’homme fidèle, sans reproche
avec l’homme sans reproche ;

envers qui est loyal, tu es loyal,
tu ruses avec le pervers.

Tu sauves le peuple des humbles ;
les regards hautains, tu les rabaisses.

Tu es la lumière de ma lampe,
Seigneur mon Dieu, tu éclaires ma nuit.

Grâce à toi, je saute le fossé,
grâce à mon Dieu, je franchis la muraille.

Ce Dieu a des chemins sans reproche, +

la parole du Seigneur est sans alliage,
il est un bouclier pour qui s’abrite en lui.

Qui est Dieu, hormis le Seigneur ?
le Rocher, sinon notre Dieu ?

C’est le Dieu qui m’emplit de vaillance
et m’indique un chemin sans reproche.

Il me donne l’agilité du chamois,
il me tient debout sur les hauteurs,

il exerce mes mains à combattre
et mon bras, à tendre l’arc

Cantique du Nouveau Testament (Rm 6)


Baptisés dans le Christ Jésus, c’est dans sa mort que nous sommes baptisés.
  1. Par le baptême, ‘ nous avons été ensevelis avec Lui dans la mort ;
    comme le Christ est ressuscité des morts ‘ par la gloire du Père,
    nous vivrons nous aussi, dans une Vie nouvelle.
  2. C’est un même Être que nous sommes devenus avec le Christ
    par une mort semblable à la sienne,
    et nous le serons aussi, par une résurrection semblable à la sienne.
  3. Notre vieil homme a été crucifié avec Lui,
    pour que fut détruit ce corps de péché,
    afin que nous soyions plus asservis au péché.
  4. Mais, si nous sommes morts avec le Christ,
    nous croyons que nous vivrons aussi avec lui,
    car le Christ, ressuscité des morts, ne meurt plus.
  5. La mort n’a plus d’empire sur Lui :
    sa mort fut une morte au péché, ‘ une fois pour toutes,
    mais sa Vie est une Vie pour Dieu !
  6. Gloire au Père, au Fils, au Saint Esprit,
    au Dieu qui est, qui était et qui vient,
    pour les siècles des siècles. Amen !

Proclamation de l’Évangile dominical (Jn 9, 1.6-9.13-17.34-38)

R/ Tu es Saint, Dieu ! Tu es Saint, Fort ! Saint, Immortel, prends pitié de nous !

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là,
en sortant du Temple,
Jésus vit sur son passage
un homme aveugle de naissance.
Il cracha à terre
et, avec la salive, il fit de la boue ;
puis il appliqua la boue sur les yeux de l’aveugle,
et lui dit :
« Va te laver à la piscine de Siloé »
– ce nom se traduit : Envoyé.
L’aveugle y alla donc, et il se lava ;
quand il revint, il voyait.

Ses voisins, et ceux qui l’avaient observé auparavant
– car il était mendiant –
dirent alors :
« N’est-ce pas celui qui se tenait là pour mendier ? »
Les uns disaient :
« C’est lui. »
Les autres disaient :
« Pas du tout, c’est quelqu’un qui lui ressemble. »
Mais lui disait :
« C’est bien moi. »
On l’amène aux pharisiens, lui, l’ancien aveugle.
Or, c’était un jour de sabbat que Jésus avait fait de la boue
et lui avait ouvert les yeux.
À leur tour, les pharisiens lui demandaient comment il pouvait voir.
Il leur répondit :
« Il m’a mis de la boue sur les yeux, je me suis lavé,
et je vois. »
Parmi les pharisiens, certains disaient :
« Cet homme-là n’est pas de Dieu,
puisqu’il n’observe pas le repos du sabbat. »
D’autres disaient :
« Comment un homme pécheur
peut-il accomplir des signes pareils ? »
Ainsi donc ils étaient divisés.
Alors ils s’adressent de nouveau à l’aveugle :
« Et toi, que dis-tu de lui,
puisqu’il t’a ouvert les yeux ? »
Il dit :
« C’est un prophète. »
Ils répliquèrent :
« Tu es tout entier dans le péché depuis ta naissance,
et tu nous fais la leçon ? »
Et ils le jetèrent dehors.

Jésus apprit qu’ils l’avaient jeté dehors.
Il le retrouva et lui dit :
« Crois-tu au Fils de l’homme ? »
Il répondit :
« Et qui est-il, Seigneur,
pour que je croie en lui ? »
Jésus lui dit :
« Tu le vois,
et c’est lui qui te parle. »
Il dit :
« Je crois, Seigneur ! »
Et il se prosterna devant lui.

– Acclamons la Parole de Dieu.

Répons

R/ Revenez à moi de tout votre cœur, car je suis un Dieu de tendresse.

Cantique de Marie

Mon âme exalte le Seigneur,
exulte mon esprit en Dieu, mon sauveur

Il s’est penché sur son humble servante,
désormais, tous les âges me diront bienheureuse.

Le puissant fit pour moi des merveilles,
Saint est son nom!

Son amour s’étend d’âge en âge
sur ceux qui le craignent.

Déployant la force de son bras,
il disperse les superbes.

Il renverse les puissants de leurs trônes,
il élève les humbles.

Il comble de biens les affamés,
Renvoie les riches les mains vides.

Il relève Israël son serviteur,
il se souvient de son amour,

de la promesse faite à nos pères,
en faveur d’Abraham et de sa race, à jamais.

Gloire au Père …

Prière d’intercession

En paix, prions le Seigneur !
R/ Kyrie Eleison, Kyrie Eleison !

Ô Christ, Toi qui as ouvert les yeux de l’aveugle né, Viens illuminer chacun d’entre nous qui demeurons dans l’ombre de la mort. Donne force et courage aux catéchumènes qui seront baptisés à Pâques ! 

Ô Christ, Toi la lumière qui as brillé dans les ténèbres, viens illuminer notre nuit de la splendeur de ta résurrection. Que cette promesse soutienne les croyants des peuples en crise !

Ô Christ, viens creuser la soif d’unité entre les  églises ; qu’à la lumière de l’Esprit Saint, notre désir de communion soit renouvelé, afin que nous soyons UN pour que le monde croît.

Ô Christ, viens accueillir nos peurs, nos doutes, Fais de chacun de nous des instruments et des témoins rayonnant de ta Paix.

Notre Père

Oraison

Dieu qui as réconcilié avec toi toute l’humanité en lui donnant ton propre Fils,
augmente la foi du peuple chrétien, pour qu’il se hâte avec amour au-devant des fêtes pascales qui approchent. Toi qui règnes avec le Père et le Saint Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles,
R/ Amen.

Conclusion

Bénissons le Seigneur !
R/ Nous rendons grâce à Dieu !

Chant marial

Réjouis-toi, Reine des Cieux, réjouis-toi, Reine des Anges,
Rameau qui porte un fruit de vie, réjouis-toi, Porte du ciel !

Par toi s’est levé sur le monde le Christ Lumière de nos cœurs !
Réjouis-toi, Vierge de gloire, toi qui es bénie entre toutes les femmes.