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Avant le début de la célébration, prendre le temps de parcourir l’ensemble de l’office, pour notamment répartir les lecteurs.
Au début de la célébration, on pourra se rassembler dans un lieu différent de celui du coin prière, dans un jardin ou devant la porte de la maison ou de l’appartement, si c’est possible.
La célébration commence par un court temps de silence pour se mettre en présence du Seigneur.
Puis on fait le signe de la croix.
Celui ou celle qui préside dit :
« Pendant quarante jours, nous avons préparé nos cœurs par la prière, la pénitence et le partage ;
et nous voici rassemblés au début de la semaine sainte, pour commencer avec toute l’Église la célébration du Mystère pascal.
Aujourd’hui, le Christ entre à Jérusalem, la Ville sainte, où il va mourir et ressusciter.
Mettons toute notre foi à rappeler maintenant le souvenir de cette entrée triomphale de notre Sauveur ;
suivons-le dans sa passion jusqu’à la croix pour avoir part à sa résurrection et à sa vie. »
Chant d’entrée
Gloire à Toi Seigneur notre chef et notre Roi !
1.D’Israël, tu es le Roi, de David,
Le Fils très noble.
Tu viens au Nom du Seigneur :
Christ, les peuples te bénissent.
2.Tous les Anges et les Saints
Au plus haut des cieux t’acclament !
Sur la terre, toute vie
avec l’homme te rend grâce.
3.Vois le peuple des Hébreux
Qui s’avance avec des palmes !
Avec lui, nous t’acclamons,
Par nos chants et nos prières.
15.Gloire au Père et à l’Esprit,
Par Jésus le Fils Unique :
Dieu Vivant et trois fois saint,
Que tout chante ta louange.
Entrée messianique (Matthieu 21, 1-11)
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
Jésus et ses disciples, approchant de Jérusalem, arrivèrent en vue de Bethphagé, sur les pentes du mont des Oliviers. Alors Jésus envoya deux disciples en leur disant : « Allez au village qui est en face de vous ; vous trouverez aussitôt une ânesse attachée et son petit avec elle. Détachez-les et amenez-les moi. Et si l’on vous dit quelque chose, vous répondrez : ‘Le Seigneur en a besoin’. Et aussitôt on les laissera partir. » Cela est arrivé pour que soit accomplie la parole prononcée par le prophète : Dites à la fille de Sion : Voici ton roi qui vient vers toi, plein de douceur, monté sur une ânesse et un petit âne, le petit d’une bête de somme.
Les disciples partirent et firent ce que Jésus leur avait ordonné. Ils amenèrent l’ânesse et son petit, disposèrent sur eux leurs manteaux, et Jésus s’assit dessus. Dans la foule, la plupart étendirent leurs manteaux sur le chemin ; d’autres coupaient des branches aux arbres et en jonchaient la route. Les foules qui marchaient devant Jésus et celles qui suivaient criaient : « Hosanna au fils de David ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Hosanna au plus haut des cieux ! »
Comme Jésus entrait à Jérusalem, toute la ville fut en proie à l’agitation, et disait : « Qui est cet homme ? »
Et les foules répondaient : « C’est le prophète Jésus, de Nazareth en Galilée. »
Acclamons la Parole de Dieu.
Celui ou celle qui préside dit :
L’entrée messianique de Jésus à Jérusalem signe l’étape ultime de son chemin pascal. Désormais, il convient de faire les derniers préparatifs de la Pâque, qui accomplissent ceux réalisés tout au long de sa mission en Galilée. Parce que, durant la semaine sainte le baptisé suit les pas de son Seigneur, il découvre qu’il se prépare chaque jour à suivre le Christ vers sa Pâque.
(On pourra reprendre le chant d’entrée en procession jusqu’au coin prière.)
Première lecture (Isaïe 50, 4-7)
Lecture du livre du prophète Isaïe
Le Seigneur mon Dieu m’a donné le langage des disciples, pour que je puisse, d’une parole, soutenir celui qui est épuisé. Chaque matin, il éveille, il éveille mon oreille pour qu’en disciple, j’écoute.
Le Seigneur mon Dieu m’a ouvert l’oreille, et moi, je ne me suis pas révolté, je ne me suis pas dérobé.
J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient, et mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe.
Je n’ai pas caché ma face devant les outrages et les crachats. Le Seigneur mon Dieu vient à mon secours ;
c’est pourquoi je ne suis pas atteint par les outrages, c’est pourquoi j’ai rendu ma face dure comme pierre : je sais que je ne serai pas confondu.
Parole du Seigneur.
Psaume 21 (Ps 21 (22), 8-9, 17-18a, 19-20, 22c-24a)
Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné !
Tous ceux qui me voient me bafouent,
ils ricanent et hochent la tête :
« Il comptait sur le Seigneur : qu’il le délivre !
Qu’il le sauve, puisqu’il est son ami ! »
Oui, des chiens me cernent,
une bande de vauriens m’entoure.
Ils me percent les mains et les pieds ;
je peux compter tous mes os.
Ils partagent entre eux mes habits
et tirent au sort mon vêtement.
Mais toi, Seigneur, ne sois pas loin :
ô ma force, viens vite à mon aide !
Tu m’as répondu !
Et je proclame ton nom devant mes frères,
je te loue en pleine assemblée.
Vous qui le craignez, louez le Seigneur.
Deuxième lecture (Philippiens 2, 6-11)
Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Philippiens
Le Christ Jésus, ayant la condition de Dieu, ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu. Mais il s’est anéanti, prenant la condition de serviteur, devenant semblable aux hommes.
Reconnu homme à son aspect, il s’est abaissé, devenant obéissant jusqu’à la mort, et la mort de la croix. C’est pourquoi Dieu l’a exalté : il l’a doté du Nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse au ciel, sur terre et aux enfers, et que toute langue proclame : « Jésus Christ est Seigneur » à la gloire de Dieu le Père.
Parole du Seigneur.
Acclamation de l’évangile (Matthieu 27, 11-54)
Tu es Saint Dieu, Tu es Saint Fort, saint immortel aie pitié de nous !
La Passion de notre Seigneur Jésus Christ selon saint Matthieu
Les sigles désignant les divers interlocuteurs sont les suivants :
X. = Jésus ; L = Lecteur ; D = Disciples et amis ; F = Foule ; A = Autres personnages.
L. On fit comparaître Jésus devant Pilate, le gouverneur, qui l’interrogea :
A. « Es-tu le roi des Juifs ? »
L. Jésus déclara :
X. « C’est toi-même qui le dis. »
L. Mais, tandis que les grands prêtres et les anciens l’accusaient, il ne répondit rien. Alors Pilate lui dit:
A. « Tu n’entends pas tous les témoignages portés contre toi ? »
L. Mais Jésus ne lui répondit plus un mot, si bien que le gouverneur fut très étonné. Or, à chaque fête, celui-ci avait coutume de relâcher un prisonnier, celui que la foule demandait. Il y avait alors un prisonnier bien connu, nommé Barabbas. Les foules s’étant donc rassemblées, Pilate leur dit :
A. « Qui voulez-vous que je vous relâche : Barabbas ? ou Jésus, appelé le Christ ? »
L. Il savait en effet que c’était par jalousie qu’on avait livré Jésus. Tandis qu’il siégeait au tribunal, sa femme lui fit dire :
A. « Ne te mêle pas de l’affaire de ce juste, car aujourd’hui j’ai beaucoup souffert en songe à cause de lui. »
L. Les grands prêtres et les anciens poussèrent les foules à réclamer Barabbas et à faire périr Jésus. Le gouverneur reprit :
A. « Lequel des deux voulez-vous que je vous relâche ? »
L. Ils répondirent :
F. « Barabbas ! »
L. Pilate leur dit :
A. « Que ferai-je donc de Jésus appelé le Christ ? »
L. Ils répondirent tous :
F. « Qu’il soit crucifié ! »
L. Pilate demanda :
A. « Quel mal a-t-il donc fait ? »
L. Ils criaient encore plus fort :
F. « Qu’il soit crucifié ! »
L. Pilate, voyant que ses efforts ne servaient à rien, sinon à augmenter le tumulte, prit de l’eau et se lava les mains devant la foule, en disant :
A. « Je suis innocent du sang de cet homme : cela vous regarde ! »
L. Tout le peuple répondit :
F. « Son sang, qu’il soit sur nous et sur nos enfants ! »
L. Alors, il leur relâcha Barabbas ; quant à Jésus, il le fit flageller, et il le livra pour qu’il soit crucifié. Alors les soldats du gouverneur emmenèrent Jésus dans la salle du Prétoire et rassemblèrent autour de lui toute la garde. Ils lui enlevèrent ses vêtements et le couvrirent d’un manteau rouge. Puis, avec des épines, ils tressèrent une couronne, et la posèrent sur sa tête ; ils lui mirent un roseau dans la main droite et, pour se moquer de lui, ils s’agenouillaient devant lui en disant :
F. « Salut, roi des Juifs ! »
L. Et, après avoir craché sur lui, ils prirent le roseau, et ils le frappaient à la tête. Quand ils se furent bien moqués de lui, ils lui enlevèrent le manteau, lui remirent ses vêtements, et l’emmenèrent pour le crucifier. En sortant, ils trouvèrent un nommé Simon, originaire de Cyrène,
et ils le réquisitionnèrent pour porter la croix de Jésus. Arrivés en un lieu dit Golgotha, c’est-à-dire : Lieu-du-Crâne (ou Calvaire), ils donnèrent à boire à Jésus du vin mêlé de fiel ; il en goûta, mais ne voulut pas boire. Après l’avoir crucifié, ils se partagèrent ses vêtements en tirant au sort ; et ils restaient là, assis, à le garder. Au-dessus de sa tête ils placèrent une inscription indiquant le motif de sa condamnation : « Celui-ci est Jésus, le roi des Juifs. ». Alors on crucifia avec lui deux bandits, l’un à droite et l’autre à gauche. Les passants l’injuriaient en hochant la tête ; ils disaient :
F. « Toi qui détruis le Sanctuaire et le rebâtis en trois jours, sauve-toi toi-même, si tu es Fils de Dieu, et descends de la croix ! »
L. De même, les grands prêtres se moquaient de lui avec les scribes et les anciens, en disant :
A. « Il en a sauvé d’autres, et il ne peut pas se sauver lui-même ! Il est roi d’Israël : qu’il descende maintenant de la croix, et nous croirons en lui ! Il a mis sa confiance en Dieu. Que Dieu le délivre maintenant, s’il l’aime ! Car il a dit : ‘Je suis Fils de Dieu.’ »
L. Les bandits crucifiés avec lui l’insultaient de la même manière.
À partir de la sixième heure (c’est-à-dire : midi), l’obscurité se fit sur toute la terre jusqu’à la neuvième heure. Vers la neuvième heure, Jésus cria d’une voix forte :
X. « Éli, Éli, lema sabactani ? »,
L. ce qui veut dire :
X. « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »
L. L’ayant entendu, quelques-uns de ceux qui étaient là disaient :
F. « Le voilà qui appelle le prophète Élie ! »
L. Aussitôt l’un d’eux courut prendre une éponge qu’il trempa dans une boisson vinaigrée ; il la mit au bout d’un roseau, et il lui donnait à boire. Les autres disaient :
F. « Attends ! Nous verrons bien si Élie vient le sauver. »
L. Mais Jésus, poussant de nouveau un grand cri, rendit l’esprit.
(Ici on pourra fléchir le genou et s’arrêter un instant.)
Et voici que le rideau du Sanctuaire se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas ; la terre trembla et les rochers se fendirent. Les tombeaux s’ouvrirent ; les corps de nombreux saints qui étaient morts ressuscitèrent, et, sortant des tombeaux après la résurrection de Jésus,
ils entrèrent dans la Ville sainte, et se montrèrent à un grand nombre de gens. À la vue du tremblement de terre et de ces événements, le centurion et ceux qui, avec lui, gardaient Jésus, furent saisis d’une grande crainte et dirent :
A. « Vraiment, celui-ci était Fils de Dieu ! »
Acclamons la Parole de Dieu.
Celui ou celle qui préside dit :
C’est pour te rendre grâce, Dieu Notre Père, que nous élevons notre cœur et le tournons vers toi.
En ce jour où nous faisons mémoire de l’entrée de ton Fils à Jérusalem, nous te bénissons d’être la source de notre salut.
Alors qu’il était innocent, il a voulu souffrir pour les coupables, et sans avoir commis le mal, il s’est laissé condamner pour les criminels ; sa mort a effacé nos fautes et sa résurrection a fait de nous des justes.
C’est pourquoi nous voulons te prier avec confiance :
Notre Père
Celui ou celle qui préside dit :
Dieu éternel et tout-puissant, pour montrer au genre humain quel abaissement il doit imiter, tu as voulu que notre Sauveur, dans un corps semblable au nôtre, subisse la mort de la croix : accorde-nous cette grâce de retenir les enseignements de sa passion et d’avoir part à sa résurrection.
Lui qui règne avec toi et le Saint-Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles.
Amen.
Chant d’envoi
Gloire à Toi Seigneur notre chef et notre Roi !
1.D’Israël, tu es le Roi, de David,
Le Fils très noble.
Tu viens au Nom du Seigneur :
Christ, les peuples te bénissent.
2.Tous les Anges et les Saints
Au plus haut des cieux t’acclament !
Sur la terre, toute vie
Avec l’homme te rend grâce.
3.Vois le peuple des Hébreux
Qui s’avance avec des palmes !
Avec lui, nous t’acclamons,
Par nos chants et nos prières.
15.Gloire au Père et à l’Esprit,
Par Jésus le Fils Unique :
Dieu Vivant et trois fois saint,
Que tout chante ta louange.