La Pâque du Christ, célébrée à chaque eucharistie, est le cœur de ta foi. Le chant de l’amour vainqueur plus fort que la mort, manifeste ta joie d’espérer. Chaque année, tu l’entonnes autour du feu nouveau qui rassemble ton Eglise dans la nuit des nuits. Flamme fragile extraite du feu, la Lumière de Vie te guide alors dans l’obscurité. De visage à visage, la lumière du Ressuscité se transmet comme par contagion. Tu touches vraiment le Royaume déjà-là, donné pour la Vie du monde. Les fêtes pascales où tu t’abreuves chaque année, viennent éclairer ton quotidien, tes
joies, mais aussi ton angoisse, ta souffrance, ton péché. Tu expérimentes dans la Pâque que le pardon qui relève resplendit du tombeau, sans condition, pour la rémission des péchés du monde. Chaque jour, en toutes choses et en tous lieux, dans ta maison aussi, c’est dans la prière des heures, par le chant des psaumes, la lecture de l’évangile que tu entres dans l’action de grâce, et « deviens eucharistique ». Le Dimanche, jour Un de la semaine et huitième jour, Jour du Seigneur, tu rejoins ton assemblée, ton ecclesiola pour faire mémoire de la Pâque. Au soir du samedi quand, à la vigile dominicale, l’évangile est apporté au milieu de l’assemblée, tu accueilles la venue éternelle
du Christ ressuscité. Le geste eucharistique de la fraction du pain et de la coupe partagée nous fait
ensemble, devenir avec toi ce que nous recevons : le Corps du Christ ressuscité. Invités à la table des noces de l’agneau, la joie de la fête est source de vie et d’hospitalité, pour nos maisons aussi. C’est ainsi que de Dimanche en Dimanche, notre pèlerinage nous conduit vers le Royaume.