Nous allons célébrer la fête de l’Ascension, et bientôt celle de la Pentecôte. Là encore l’expérience sera inédite. On se souviendra que la première Pentecôte est née à la maison, dans un foyer domestique à Jérusalem, et que c’est à partir de là que les disciples inondés de la lumière de l’Esprit sont partis pour annoncer au monde la bonne nouvelle du salut.
Depuis le lundi 11 mai, une nouvelle étape est engagée que l’on nomme déconfinement. Sa durée nous est inconnue. Ses modalités seront évolutives. Cette phase nous permet de sortir et de reprendre contact les uns avec les autres, de visage à visage – visages certes masqués. C’est une véritable liturgie de la rencontre que nous sommes appelés à susciter, pour écouter en priorité les difficultés concrètes – parfois dramatiques – que cette situation a pu générer chez les uns et les autres, partager aussi nos découvertes intérieures difficiles et heureuses.
Notre vie de prière commune, se poursuit à l’écoute assidue de la Parole de Dieu, vrai pain de vie, avec cette attention toute particulière à une célébration ample du Dimanche comme source. Point nouveau et pas des moindres, nous pouvons nous ré-approcher de l’Eucharistie, et ce selon plusieurs modalités :
- participer à une Eucharistie en petits effectifs (10 personnes max) dans un lieu « privé » (chapelles)
- inviter un prêtre à célébrer dans une maison en rassemblant d’autres personnes
- soit enfin communier au pain « eucharistié » lors d’une liturgie de communion.
>> Qu’est-ce-qu’une liturgie de communion? Cliquer ici.
Sortirons-nous de cette épreuve, différents de ce que nous étions en entrant ?
Le monde d’après ouvre-t-il à un renouvellement en profondeur de nos vies de disciples ?
Nous pouvons l’espérer !
Celui qui m’aime sera aimé de mon Père ;
moi aussi, je l’aimerai, et je me manifesterai à lui.(Jean 14, 21)