« Le Christ, notre Pâque ! » (1 Cor 5,7)

Prenons le temps d’un dimanche en famille !

En célébrant chaque dimanche, la Pâques du Seigneur, le disciple du Christ ne répond pas à un impératif moral, mais à un appel, à une convocation de son Seigneur, pour aller boire à la source : C’est là toute l’étymologie du mot Ekklêsia, Eglise, compris comme une assemblée convoquée pour écouter la Parole de Dieu, recevoir le Pain de Vie.

La famille, comme cellule d’église – on parle également d’église domestique –  est invitée, à sanctifier le dimanche, en acceptant de se laisser façonner par son Seigneur, présent dans sa Parole, reçue et vécue au cœur même de la vie du foyer et ce, dans le prolongement mais aussi, la préparation de l’assemblée eucharistique.

Selon l’expression de Jean Paul II,

Le jour du Seigneur est bien vécu s’il est tout entier marqué par cette mémoire reconnaissante et active des merveilles de Dieu.

Pour cela nous sommes encouragés à découvrir en famille « un style qui aide à faire ressortir la paix et la joie du Ressuscité dans le tissu ordinaire de la vie[1] ».

De quel style s’agit-il ?

Reconnaissons d’abord que dans le tumulte de nos vies au cœur d’une société plurielle et sécularisée, dans le rythme de la vie urbaine des mégapoles,

il n’est pas facile aujourd’hui pour une famille de vivre le Jour du Seigneur dans toutes ses dimensions.

Les obstacles sont multiples, à la hauteur de l’enjeu spirituel qui est lui immense, tant il en va de notre identité chrétienne la plus fondamentale.

Loin de vouloir inscrire la vie familiale dans un ritualisme formel, nous avons besoin pour autant de repères, de signes visibles, de rites simples vécus ensemble, « qui font qu’un jour est différent des autres jours[2]», un jour où la famille est appelée à une plus grande attention à la Parole de Dieu, un jour où elle est invitée à se laisser recréer, en se rendant d’abord plus disponible à l’autre.

Au-delà de la légitime diversité des cultures et des sensibilités ecclésiales, nous pouvons trouver chez nos pères dans la foi, que l’on nomme aussi Pères de l’Eglise, ces repères simples d’une authentique sagesse chrétienne, d’un art de vivre en Christ pour aujourd’hui et sans doute aussi … pour demain !

C’est à cette école, enracinée dans l’Ecriture, que nous voulons vous conduire maintenant. Ce texte est le fruit d’une expérience concrète de célébration du dimanche par des familles, vivant au sein d’une communauté portant le nom d’Ecclesiola[3]. Ces quelques lignes ne peuvent pas rendre compte de l’immensité du champ de la célébration domestique dominicale. Nous essaierons cependant d’en poser les bases spirituelles pratiques les plus fondamentales.

Une première clef : prendre le temps !

“Tu vois bien… que je n’ai pas le temps !” La fin de semaine demande une organisation délicate pour une famille : les sollicitations et les activités sont multiples et la civilisation du « loisir planifié » ne nous laisse plus de … temps pour nous reposer ensemble simplement.

Pas de temps !

“Regarde, me dit Pierre, nous avons déjà du mal à trouver un horaire commun pour aller en famille à la messe alors… envisager d’autres rendez vous ! Tout simplement impossible !”

Si nous ne restons pas vigilant, le temps peut devenir un tyran insatiable, une idole redoutable, qui nous rend esclave chaque jour davantage. Entrer dans l’intelligence spirituelle du dimanche, c’est avoir l’audace, le courage même, d’une conversion radicale, d’un « retournement de valeur »  en plaçant l’essentiel d’abord, en acceptant de discerner, c’est-à-dire de « faire » des choix en posant de justes priorités.

Ne laissons pas les soucis de la vie l’emporter sur la Parole de Dieu, mais le dimanche, laissons tout de coté[4]

insistait déjà la Didascalie des Apôtres. Cela peut commencer par des objectifs simples, par exemple en prenant le temps d’un vrai repas dominical ensemble.

Le génie spirituel du peuple juif a été de centrer toute son attention dans une grande fidélité à la célébration du shabbat en respectant ces principes parfois dans un littéralisme pour nous déroutant.

Selon la belle expression d’Abraham Heschel, nous sommes appelés à être, nous aussi chrétien, « des bâtisseurs du temps », car

« Prendre » le temps de célébrer le dimanche, dans toutes ces harmoniques, c’est redécouvrir la gratuité et le bonheur de ces moments qui nous sont donnés pour chercher Dieu ensemble et nous réjouir de son Salut.

« Fais de ta maison une Eglise »

Répondre à notre vocation de cellule d’Eglise, faire de la vie familiale une « expérience » d’Eglise, c’est accepter d’accueillir « physiquement » la Parole de Dieu au cœur du foyer pour qu’elle soit lue, célébrée, méditée, priée, et bien sûr mise en pratique. Saint Jean Chrysostome, exprime cela en des termes très simples :

De retour à la maison, on prépare deux tables, une pour la nourriture, l’autre pour la sainte lecture. Le mari répète ce qui a été dit, l’épouse accueille l’enseignement. De cette façon tu fais de ta maison une Église. (…) lorsqu’on dit des psaumes, des prières, des cantiques prophétiques, il n’est pas faux d’appeler ‘Eglise’ une telle réunion. [5]

Cette bipolarité spirituelle entre l’église paroissiale et l’église domestique est pour la transmission en profondeur de la Foi, capitale. L’ecclésia et l’ecclesiola se répondent et se nourrissent mutuellement.

A tous ceux qui ne se sentiraient pas concernés par un tel appel à accueillir concrètement la Parole de Dieu, Saint Jean Chrysostome répond sans détour :

Je ne suis pas religieux ni moine, dit-on, j’ai une femme et des enfants, j’ai le soin d’un ménage. Voilà la grande plaie de notre temps : croire que la lecture de l’Ecriture n’est bonne que pour les religieux alors que les gens du monde en ont encore plus besoin[6].

Un style pour le jour du Seigneur 

Célébrer le dimanche, c’est entrer dans le triple mouvement du déploiement d’un cérémonial de visitation, d’annonciation. Trois verbes peuvent résumer les modalités de cette rencontre :

se rassembler, écouter et partager

Se Rassembler pour expérimenter la joie d’être ensemble, et accueillir une présence.
Ecouter avant tout la Parole que le Seigneur nous adresse dans une prière commune ; enfin
Partager dans un don mutuel en laissant la Parole agir, se mettre en acte.

Se rassembler pour accueillir une présence

On entre dans la célébration du dimanche, au soir du Samedi. Cette découpe antique du temps peut dérouter l’homme moderne, mais elle prend source au plus profond de sa mémoire : souvenez vous des premiers mots du livre de la Genèse :

Il y eut un soir, il y eut un matin : premier jour[7]

Le récit de la création… nous ouvre à la re-création.

En pratique

La préparation pratique de la fête du dimanche participe de la qualité du rassemblement familial et l’anticipation de cette préparation est une des clefs de cet art de vivre. On veillera ainsi à ce que la préparation des repas puisse être anticipée, de telle manière que ce jour soit celui du rassemblement de tous. C’est souvent dans l’effervescence et la bousculade du Samedi après midi déjà bien occupé que l’on achèvera les préparatifs. La bonne odeur d’un pain brioché dit du dimanche se répand déjà dans la maison : toute la famille sait qu’on le partagera dès le soir !

La fête est proche.

La décoration de la maison, de la table, la tenue vestimentaire même participe de la joie dominicale. Il peut paraître aujourd’hui ridicule de « s’endimancher », mais pourtant… le vêtement de fête, quelque soit la culture d’un peuple, est indissociable de la fête.

Repos

Même si le repos du sabbat n’est pas en régime chrétien, le cœur de la célébration de ce jour, il n’en demeure pas moins une dimension importante chaque fois que notre « devoir d’état » l’autorise. Cesser d’être en activité, rompre avec le rythme de la semaine, c’est signifier concrètement la prise de distance nécessaire par rapport à nos œuvres, c’est vivre de façon prophétique la nouvelle création dans la Pâques de notre Seigneur. Observons également qu’une activité de loisir peut être tout aussi aliénante qu’une activité de travail : on veillera à ce que ce choix d’activité de loisir s’ouvre à un véritable être ensemble

dans un temps de détente qui manifeste la joie profonde de la communion que Dieu réalise entre les membres de la famille.

Dans le prolongement du temps de prière commune, le samedi soir est un temps particulièrement favorable ! Favorable à la rencontre de toute la famille, à la rencontre des familles entre elles et de toute personne désirant goûter à la joie d’être ensemble au nom du Seigneur. A la façon d’une veillée, des jeux, récits, chants… viendront marquer la douceur de ce temps privilégié. Mais n’anticipons pas… Le Seigneur doit nous parler d’abord!

« Donne moi Seigneur, un cœur qui écoute [8]… »

Il y a bien des façons différentes de prier pour une famille, mais quelle que soit la forme, au cœur de toute prière chrétienne, il y a, avant tout, une rencontre dans l’écoute de la Parole de Dieu[9]. Pour que cette rencontre ait lieu dans la paix, il faut être attentif à plusieurs choses.

D’abord, l’appel à la prière au coeur du foyer

Il est un moment important. Il peut être déjà prière, si le son d’une clochette invite en douceur, évitant les éclats de voix qui pourraient donner d’emblée une tension inutile au petit peuple famille.

C’est Lui, le Seigneur qui nous appelle, qui nous convoque !

Ensuite, le choix du lieu de prière

Origène, nous invite ainsi à définir dans notre lieu d’habitation un espace «  extérieur » qui ouvre à notre espace «  intérieur ».

Pour prier dans le calme et sans être troublé, on  peut avoir un endroit déterminé, et choisi de sa propre maison, si celle-ci est assez vaste, l’endroit le plus vénérable, pour ainsi dire, et y prier » [10]

Les premières communautés familiales traçaient une grande croix sur le mur oriental de leur maison donnant ainsi la direction de leur prière commune. On parle aujourd’hui communément de « coin prière ». L’orient chrétien préfère le terme de «  bel angle ». Retenons quelques principes de bases. En restant pratique, pour rassembler la famille et les hôtes de passages éventuels, il faut un minimum d’espace.  Son installation dans la pièce principale de la maison n’est pas neutre tant elle signifie la place centrale donnée au Christ.

Ce coin pour le Seigneur doit être simple, sobre, beau et signifiant.

Quatre éléments nous paraissent essentiels : une représentation du Christ au centre avec sur le coté Marie qui nous montre son fils,[11] un luminaire et une Bible ouverte qui pourra être placée de façon signifiante sur la table du repas.

Rite de la lumière

Comme nous l’avons déjà précisé, le dimanche commence au soir du samedi. C’est « au coucher du soleil à l’heure de la lumière du soir[12] » que le Seigneur nous donne un premier rendez vous pour entrer dans la célébration du Jour.

Comme dans la tradition juive au soir du sabbat, l’allumage des lampes est très vite ritualisé en milieu chrétien. Saint Basile nous dit qu’

Il a paru bon à nos pères de ne pas recevoir en silence la lumière du soir, mais de rendre grâce dès qu’elle brille[13]

Il rappelle ainsi l’utilisation domestique très ancienne de l’hymne Joyeuse Lumière que l’on chante aujourd’hui en allumant une ou plusieurs bougies en mémoire de la flamme du cierge pascal de la Grande Vigile, Lumière du Christ Ressuscité. C’est là que nous déposons tous les soucis et tous les péchés de notre semaine dans ce sacrifice de louange, ce sacrifice du soir, cette « Eucharistie lucernaire » selon l’expression de Grégoire de Nysse. Reprenant un verset psalmique, l’hymne lucernaire nous invite à un geste simple qui est l’élévation des mains la paume tournée vers le ciel. Ce geste ancien exprime physiquement cette

prière qui vers Lui s’élève comme l’encens en élevant les mains devant le Seigneur comme l’offrande du soir[14].

Quelques grains d’encens pourront alors brûler.

Chant des psaumes et écoute de l’Evangile

La lecture ou mieux le chant d’un psaume[15] peut venir ensuite.

Apprenez à l’enfant à chanter ces psaumes si remplis de sagesse. [16]

Le psautier est notre livre de prière le plus sûr et l’enfant le comprend très vite. Cela peut être son premier livre de grand, mais il apprendra le psaume par cœur avant de pouvoir le lire, on peut même dire avec son cœur, qu’il prépare ainsi à la réception de l’évangile. Ne soyons pas inquiet pour les “ tout petits ”. Ils vivent très tôt la prière du psaume par le simple balancement de leur corps.

On proclamera alors l’Evangile du dimanche. Cette proclamation pourra se prolonger simplement dans un geste de vénération du Livre. Le père ou la mère de famille, commentera simplement avec des mots adaptés. Bien souvent ce sont les plus jeunes qui éclairent la Parole de Dieu dans une spontanéité lumineuse car comme le souligne les pères du concile non sans un certain humour,

Les enfants concourent, à leur manière, à la sanctification des parents[17]

Prière d’intercession et fin de la prière

L’écoute de la bonne nouvelle, ouvre naturellement au dialogue avec le Seigneur, dans une prière d’intercession qui portera certes les joies et les peines de la communauté familiale, tout en ayant le soucis de s’ouvrir aux intentions du monde et de toute l’Eglise. Le Notre Père, oraison dominicale par excellence, conclura cette prière suivie d’un chant à Marie.

Observons que ce temps de prière se déploie très simplement dans une triple respiration qui va d’un rite de la lumière, à une écoute de l’évangile conclue par une prière d’intercession. C’est une prière simple, objective, biblique et profondément traditionnelle qui nourrit petits et grands. On peut la dire même liturgique dans le sens où elle rejoint toute l’Eglise en prière !  On pourra inviter également des familles à se rassembler au sein de l’Eglise paroissiale pour célébrer ensemble ainsi dans une plus grande sacramentalité de la prière commune.

Le dimanche matin

Le dimanche matin, les plus courageux pourront se lever un peu plus tôt pour « chercher le Seigneur dès l’aube, car nos âmes ont soif » à l’invitation du psaume 62. On chantera la joie de la résurrection comme au matin de la Pâques, par le frémissement du chant du Gloire à Dieu, qui sera suivi de l’écoute d’un des nombreux récits de la résurrection. Nous pourrons jubiler alors à l’écoute de cette immense nouvelle :

Le Christ est ressuscité des morts, par sa mort il a vaincu la mort, aux morts il a donné la vie[18]

Dimanche midi

Lors du déjeuner, on veillera à prendre un temps de prière même court au début du repas car

Le Christ lui-même se rendra présent à une table familiale au moment de la prière[19]

On pourra relire un ou plusieurs versets de l’évangile du jour après avoir chanté par exemple le psaume 22 : « le Seigneur est mon berger, je ne manque de rien… », ou le psaume 117 : « Voici le Jour que le Seigneur a fait, exultons et réjouissons-nous en lui, dans le Seigneur… ». On pourra redire enfin l’oraison de communion entendue à l’eucharistie.  C’est dans la joie d’un repas partagé, attentif à la parole de chacun que nous ferons l’expérience, selon la belle expression d’Ignace d’Antioche[20], d’un « vivre ensemble conforme à ce jour du Seigneur d’où est issue notre vie par son entremise »

Au soir du dimanche

Au soir avec les disciples d’Emmaüs on demandera au Seigneur de « rester avec nous car il se fait tard et déjà le jour baisse[21] ». Après l’écoute d’un passage du livre du Deutéronome, « écoute Israël le Seigneur est l’unique…[22] » le petit peuple famille pourra confier la semaine qui commence en ce premier… et huitième jour.

Pas de fête sans Partage !

Disons-le sans détour, il n’y a pas de fête sans accueil et rencontre ; il n’y a pas de fête sans partage ; il n’y a pas de fêtes sans diffusion du don et sans gratuité. On veillera à inviter des membres de la communauté chrétienne qui vivent seuls et tout particulièrement les personnes âgées. Cette convivialité pourra s’étendre aussi aux plus pauvres, aux malades que l’on pourra visiter. Nous sommes ici au cœur même de la célébration eucharistique de ce dimanche, au service de nos frères, afin que « nous devenions pleinement ce que nous célébrons ».

Construire aujourd’hui le Royaume dans le temps

La richesse spirituelle et pastorale du dimanche, telle que la tradition nous l’a transmise, est vraiment grande. Prise dans toute sa signification et avec toutes ses implications, elle est en quelque sorte une synthèse de la vie chrétienne et une condition pour bien la vivre. [23]

Nous sommes appelés plus que jamais, à recentrer notre vie de disciple à sa source la plus sure. Vivre le jour du Seigneur, non par devoir, mais par conviction, par nécessité de vie, c’est « être prêt à répondre à quiconque nous demande raison, de l’espérance qui nous habite.[24] »

Cette conviction n’est pas là pour signifier un quelconque repli identitaire, dans une attitude rigide de fermeture au monde. Bien au contraire, la Communauté chrétienne, dans la maturité et la profondeur d’une identité claire est appelée à un rayonnement Eucharistique comme témoignage le plus authentique pour notre société toute entière. Ma Joie ! Christ est ressuscité[25] ! La famille a ainsi un rôle déterminant dans ce rayonnement de toute l’Eglise, comprise comme famille de familles.

Soyons réaliste pour autant, loin d’une vision romantique, loin d’une quelconque nostalgie d’un passé idéalisé, la célébration « ample » du Jour du Seigneur autour de l’eucharistie dominicale, est aujourd’hui difficile de mise en œuvre et un « compagnonnage » est souvent nécessaire. De toute façon, chaque dimanche ne peut être jour de fête totale et il faut avoir l’humilité d’accepter de vivre des dimanches, à vue humaine, plus ternes.

Entrer à l’école du Jour du Seigneur, c’est accepter, de se laisser façonner, enseigner de dimanche en dimanche, à travers des gestes simples, des paroles mais surtout de La Parole faite chair, de tous ces grands signes de vie qu’offrent la création toute entière : la lumière d’une flamme, la table de la fête, le chant d’un enfant, le pain qui nourrit le corps, la saveur d’un bon repas et l’allégresse du vin partagé, bref la joie, et la soif d’exister en contemplant le mystère de la Pâques.

Ayons l’audace de cet art de vivre car il est source de vie. Ne soyons pas trop pressés dans sa mise en œuvre !  Nous avons toute la vie pour cela et… la vie éternelle.

Au fait !  Que faites vous dimanche prochain ?


[1] Jean Paul II, Dies Domini, n° 52

[2] A. de Saint –Exupery, le Petit Prince, Paris, Gallimard, 1946, p. 70.

[3] Ecclesiola signifie petite église, église domestique. Association de fidèles, cette communauté a reçu le charisme dans l’Eglise Catholique d’aider les familles à grandir dans leur vocation d’église domestique. Pour plus de renseignements sur la Communauté Ecclesiola consulter : www.ecclesiola.fr

[4] Didascalie des Apôtres, II,59,1-3

[5]Jean Chrysostome, Hom. in Gn 6,2: PG 54, 607

[6] Jean Chrysostome, in Matt., Hom. 2, 5-6 (PG 57, 30).

[7] Gn 1, 5

[8] 1R 3, 14

[9] « Pourquoi ne pas prévoir, même dans la vie laïque lorsque c’est possible, des temps consacrés à la prière, comme en particulier la célébration solennelle des vêpres [… ]qui, la veille du dimanche [… ], préparent et complètent dans l’âme des chrétiens le don même de l’Eucharistie? » Jean Paul II, dies domini, n° 52

[10] Origène, “ de oratione ” 31, P.G.11, 549-552

[11] Les représentations sont multiples : crucifix, statues, images saintes, icônes. Notre préférence va à l’icône, véritable fenêtre vers l’infini. Les enfants aussi se reconnais­sent dans l’icône, et leurs yeux purs ont vite fait de découvrir par cette “ lucarne ” une affi­nité avec le divin.

[12] Hymne Joyeuse lumière (phôs  ilaron)

[13] Basile, De spiritu sancto 29, 73 (PG 32, 206)

[14] Psaume 140

[15] Au soir du samedi : Ps 140, 141, 112

[16] Jean Chrysostome, In Epist. Ad Coloss, Hom. 9, 2 (PG 62, 362)

[17] Concile vatican II, Gaudium et Spes, 48

[18] Tropaire de la Pâques

[19] Jean Chrysostome, Exp. In Ps 41, 2 : PG 55, 158.

[20] Ignace d’Antioche, lettre aux magnésiens IX, 1.

[21] Lc 24, 29

[22]Correspond à la prière du Shema Israel. Dt 6, 4-9

[23]  Jean-Paul II, Dies Domini , n. 81: AAS 90 (1998), 763.

[24] 1 P 3, 14

[25] Séraphin de Sarov